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Le chiffre d'affaires du e-commerce en France a atteint en 2006 la barre des 12 milliards d'euros soit une progression de 37% par rapport à 2005. Ces chiffres sont tirés du bilan annuel de la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad), présentés conjointement avec le Ministère du Commerce en janvier 2007.
Le nombre de sites marchands a également bondi : près de 17.500 aujourd'hui, contre 7.500 en 2004. De fait, la moitié des 26 millions d'internautes ont fait un achat sur Internet l'année dernière. Le montant du panier moyen est de 90 euros mais varie selon les secteurs. Ainsi, celui du vendeur de textiles Les 3 Suisses serait de 120 euros quand celui du supermarché en ligne Ooshop (groupe Carrefour) grimpe à 170 euros. Tout s'achète désormais et par tout le monde.
Après des premières tentatives peu convaincantes, le boom et la banalisation du commerce en ligne ont amené les géants de la grande distribution à revenir en force sur le web. Carrefour fait partie de ceux là (...)
[...] Soit une durée divisée par deux. Une communication efficace Pour soutenir son déploiement territorial en province, Ooshop a fortement investi dans la communication autour du site. La majorité des investissements publicitaires réalisés par le cybermarché ont été faits online sur des sites féminins, de décoration ou encore de cuisine. Si Internet reste l'outil central de la promotion (par des bandeaux publicitaires, géolocalisés ou non), Ooshop a également recours aux annonces en presse et en affichage. La filiale a acheté des espaces publicitaires offline, en privilégiant les 4X3 dans chacune des villes nouvellement desservies et la presse locale. [...]
[...] Par ailleurs, les résultats en termes de chiffre d'affaires étaient bien en deçà des espérances car Internet était encore un outil peu convivial et peu utilisé pour effectuer des achats. Donc, le groupe a été amené à intégrer ces différents sites soit à son portail Carrefour.fr soit au cybermarché Ooshop. De plus, le projet d'ouverture de Carrefour Culture a été abandonné. A la place, un rayon spécialisé est apparu sur Ooshop. En revanche, en ce qui concerne les services virtuels, tels que la vente de billets en ligne, les voyages ou encore les assurances, ils n'ont pas été remis en cause du fait de leurs bons résultats. [...]
[...] Voici à quoi ressemblait la stratégie de Carrefour en matière de commerce électronique jusqu'en 2001. Désireuse de multiplier les sites thématiques, à l'instar de son activité offline, l'enseigne s'était éparpillée sur des chemins hasardeux. Elle a dû procéder à un revirement stratégique en 2001 et recentrer ses activités sur Ooshop. 2000-2001 : Carrefour à la conquête de la toile Verywine.com : le portail du vin comme 1er site thématique de Carrefour En septembre 2000, Carrefour ouvre son premier site marchand thématique. [...]
[...] La centrale d'achat du groupe permet à Boostore d'adopter une politique de prix agressive. En somme, le positionnement de multi-spécialiste qui a été choisi s'appuie sur les critères de prix, de choix et de services de qualité. L'objectif consiste en premier lieu à répondre aux attentes des clients connectés, mais le groupe souhaite également recruter de nouveaux clients hors zones de chalandise des magasins et de toucher de nouvelles cibles, notamment les jeunes. L'accent a été mis sur la relation client grâce à trois principaux services : les services client, livraison et après-vente (Cf. [...]
[...] La coexistence au sein de Carrefour de deux stratégies en matière de cybermarchés en province peut surprendre, l'une avec Carrefour-Direct sur la métropole lilloise ou à Orléans, l'autre avec Ooshop sur Paris et Lyon. Cette initiative qui est restée isolée par la suite s'est inscrite, malgré elle, davantage dans une stratégie parallèle ou concurrente de Ooshop. En outre, la technique du picking est inadéquate pour une métropole de la taille de Lille et se pose la question du taux de rupture. En effet, il y a le risque de voir les rayons des magasins physiques se vider ou de ne pas pouvoir assurer la livraison d'une partie des produits commandés. [...]
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