Analyse stratégique de la presse

Extraits

[...] Produits de substitution L'essor de certains média comme la télévision ou encore la radio pourraient avoir un impact considérable sur le secteur de la presse, mais malgré le succès de ces médias, on constate que près des trois quarts des titulaires de la carte de presse exercent encore dans la presse écrite. La presse garde donc une place privilégiée parmi l'ensemble des médias. Aussi, malgré la forte poussée de blogs depuis le début du 21ème siècle, la presse conserve, pour l'instant son rôle. Cependant, l'irruption de ce nouveau mode de communication et d'information est en passe de bouleverser non seulement l'économie des médias traditionnels mais aussi leurs modes d'organisation, leurs structures et leurs contenus. [...]

[...] Et bien qu'Internet puisse concurrencer ce besoins, la presse garde encore quelques traditions (lecture matinale). En effet, la popularisation d'Internet, et les médias tels que la télévision et la radio peuvent se substituer à la presse. Certes, mais uniquement en partie, car la presse joue encore la carte de la sûreté et de la vérité de l'information. En réalité, le développement des autres médias joue un double rôle, à savoir la substitution, mais aussi, à l'élévation de l'intérêt pour l'information. [...]

[...] On peut également imaginer des journaux rédigés exclusivement sur Internet, où la distribution et le support papier ne seront qu'un service proposé aux plus récalcitrants. Enfin, pour éviter un piratage de l'e-presse (surtout le partage gratuit), on peut imaginer un système de licence pour l'utilisateur, où chaque réception d'informations donne lieu à un échange de codes entre l'émetteur et le destinataire. Les perspectives se situent donc essentiellement autour de la gratuité et du numérique, bien que tous deux soient en concurrence puisque le développement du numérique détourne les recettes publicitaires de la presse. L'offre sera donc fragmentée et spécialisée. [...]

[...] La législation française en ce qui concerne le secteur de la presse est donc complexe et reste très spécifique à la France. LES FORCES DE PORTER Les nouveaux entrants -La presse gratuite : 20 Minutes, Metro réseau de distribution très développé et différencié touche un nombre de client important - Développement des sites Internet d'information Concurrents de taille Fournisseurs Intensité concurrentielle Client final -papier, encre, transport -marché à maturité -versatilité importante -offre très importante -des groupes puissants -facilité de transfert -produits standardisés -forte concentration (sauf en cas d'abonnement) -groupes de même taille -le client peut devenir -interdiction pour un Concurrence forte concurrent par l'intermédiaire fournisseur de ne pas d'un blog approvisionner Produits de substitution - Ensemble des autres médias (télévision, radio) - Le nombre énorme et croissant de blogs existants sur Internet, qui ne sont souvent pas gérés par de vrais journalistes Menace Forte Barrières à l'entrée : -investissements financiers importants -maîtrise des coûts -réseau de distribution (ne concerne pas toutes les société de presse, certaines assurent leur propre distribution) -taille critique à atteindre Maîtrise de l'organisation Les nouveaux entrants La presse payante française doit relever un nouveau défi : la concurrence des journaux gratuits, qui sont essentiellement des quotidiens nationaux d'information générale et politique, on compte également de nombreux journaux de petites annonces gratuit. [...]

[...] Le journaliste est donc définit par l'exercice de sa profession dans des médias, comme salarié. Les journalistes sont aussi protégés en cas de litige avec l'entreprise qui les emploie et il peut demander des indemnités (c'est une commission arbitrale qui jugera des délits). L'indépendance doit elle aussi être respectée et à cet effet il est interdit de donner de l'argent contre la publication d'un article de presse ou d'essayer de faire passer des publicités illicitement. De plus il est interdit pour une entreprise de presse de recevoir des fonds de la part d'un gouvernement étranger ou qu'un investisseur étranger devienne propriétaire de titres français (limité à 20% du capital même si cette restriction ne concerne que les pays extérieurs à l'union européenne aujourd'hui. [...]