Fruits frais, légumes frais, France, consommation, structure des achats, circuits de distribution, hypermarchés, supermarchés, marchés, hard discounts, commerces de proximité, fréquence d'achat, taux de pénétration, chiffre d'affaires
La consommation de fruits et légumes, en déclin en France depuis une quarantaine d'années, semble reprendre des couleurs depuis 2003.
En 2003, une légère reprise des quantités achetées est observée (+ 1,9% par rapport à l'année précédente selon l'Oniflhor (Office National Interprofessionnel des Fruits, des Légumes et de l'Horticulture), + 1,5% selon Sécodip – Consoscan, + 0,7 selon L'Expansion), soit 142,5 kg de fruits et légumes consommés par ménage dans l'année 2003. Mais cette tendance positive ne permet pas de revenir au niveau moyen des achats sur la période 1998-2002.
Toutefois, l'augmentation en 2004 de 1,8% des quantités consommées confirme l'inversement de la tendance, c'est-à-dire le redressement des achats de fruits et légumes. En fruits, les productions progressent mais se positionnent pour la plupart en dessous de leur niveau moyen.
Pour les légumes, les productions reviennent à des niveaux proches de la moyenne, parfois un peu supérieurs.
Certaines campagnes ont été perturbées par des décalages de calendrier de production avec des télescopages d'offres régionales et européennes.
Les déséquilibres entre l'offre et la demande sont fréquents. En effet, aux conditions climatiques défavorables à la consommation des produits de saison, principalement l'été, s'ajoute une concurrence européenne et des pays tiers plus intense, qui rend la commercialisation difficile et tirent les prix vers le bas.
Ce contexte engendre des cours globalement plus faibles que les années précédentes.
Le contexte économique de 2004 n'a pas permis une aussi bonne valorisation des produits qu'en 2003 avec des prix moyens en repli de - 4,8%, mais ils ne se situent que de 2,1% en dessous de la moyenne 2001-2003. L'objectif des professionnels pour le long terme est de doubler la consommation en dix ans en passant de 4,7 fruits et légumes par jour et par personne à 10 en 2010.
[...] Effectivement, le gel de printemps et la sécheresse estivale ont conduit à une diminution très significative des volumes récoltés de certaines espèces, en particulier les fruits d'été et certains légumes de printemps et d'été. Source : L'Expansion Toutefois, il faut noter que le prix moyen des fruits et légumes se stabilise depuis 2003. - Chiffres clés Avril 2005 Source : Sécodip Consoscan - Les fruits et légumes de quatrième et de cinquième gamme Tout d'abord, un petit rappel sur les cinq gammes, c'est-à-dire les cinq modes de conservation. La première gamme comprend les produits frais en l'état. [...]
[...] Elle concerne surtout des fruits destinés à des assemblages mais aussi, désormais, du prêt à consommer. En regard des évolutions des fruits et légumes frais, les produits dits transformés (de la seconde à la cinquième gamme) qu'ils soient à base de fruits (yaourts, compotes, fruits au sirop ) ou de légumes (surgelés, salades traiteurs, plats cuisinés frais ) ont le vent en poupe. Les produits des quatrième et cinquième gammes qui recrutent de nouveaux acheteurs avec un niveau moyen d'achat orienté à la hausse connaissent des niveaux de croissance supérieurs à ceux des produits bruts, en boîte, surgelée et appertisée : + 14,3% en 2002. [...]
[...] L'objectif des professionnels pour le long terme est de doubler la consommation en dix ans en passant de 4,7 fruits et légumes par jour et par personne à 10 en 2010. - Sommes dépensées et prix moyen des fruits et légumes frais Selon Sécodip et l'Oniflhor, en 2003, les fruits frais ont vu leur taille de clientèle légèrement diminuée, tout en restant quasi saturée autour de alors que les dépenses de ces acheteurs progressent très nettement par rapport à la moyenne 1998-2002. [...]
[...] Leur part de marché se stabilise à 2,9%. On y achète plus de fruits que de légumes Ces évolutions récentes suffisent à stabiliser les achats mais pas encore les sommes dépensées. Après les hard discount les primeurs sont le seul circuit qui réussit à maintenir son chiffre d'affaires de 2003 et ce grâce aux fruits car celui des légumes décroît Ainsi la part de marché des primeurs inverse sa tendance et frôle à nouveau les 7%. Les achats enregistrent une hausse de en légumes et en fruits. [...]
[...] En effet, le nombre d'acheteurs et les niveaux d'achats des célibataires et couples seniors s'orientent à nouveau à la baisse. - Le recrutement des jeunes continue Le recrutement des jeunes consommateurs se poursuit. Cette année, les moins de 35 ans ont surtout redécouvert les légumes. Le taux de pénétration des jeunes célibataires en fruits et légumes augmente de et atteint un peu plus de 98% (selon Sécodip Consoscan). S'ils ont diminué leur consommation de fruits, ils se sont très largement orientés vers les légumes, pour la première dois depuis 2000. [...]
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