A l'instar des nombreux marchés de l'épicerie, celui des biscuits se dévalorise. Un phénomène qui touche presque tous les segments de ce marché. Avec plus de 62 millions d'habitants, la France est l'un des principaux marchés mondiaux pour les biscuits depuis les années 90. Mais depuis 2002-2003, ce secteur connaît un certain ralentissement qui se confirme d'année en année.
Si une certaine stabilité en volume semble se confirmer, en valeur les biscuits continuent de reculer d'environ 2 % chaque année. Pour ce marché n°1 dans l'épicerie, cela représente une perte sèche de 30 M€ sur un an. Plusieurs raisons à cela : la pression sur les prix, la désaffection des segments premium au profit de recettes cœur de marché plus économiques et la montée des MDD au détriment des marques nationales. Un phénomène que l'on rencontre de plus en plus dans le secteur de la grande distribution!
Le marché des biscuits semble donc un marché intéressant à étudier, où les recommandations ont toute leur place afin de reconquérir ou de mieux séduire les différents consommateurs. Après une présentation du marché et de ses acteurs, vous trouverez notre analyse portant sur le Carrefour du Centre Commercial Parinor se situant à Aulnay-Sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Suite à cette analyse vous trouverez nos recommandations. Commençons par voir où en est le marché aujourd'hui.
[...] Ces bons résultats en font le 2nd groupe en matière de CA derrière Danone. Ce succès vient notamment de l'extension récente de la gamme BN au petit- déjeuner, se plaçant ainsi sur un nouveau segment ainsi que de politiques de communication efficaces qui ont rajeuni l'image des goûters pour enfants. Quant à Delacre, qui a connu des heures sombres ces dernières années, l'exploration de nouvelles recettes et de nouveaux assortiments semble avoir marché puisque son CA 2005 était prévu à la hausse. [...]
[...] Pour ce marché dans l'épicerie, cela représente une perte sèche de 30 sur un an. Plusieurs raisons à cela : la pression sur les prix, la désaffection des segments premium au profit de recettes cœur de marché plus économique et la montée des MDD au détriment des marques nationales. Un phénomène que l'on rencontre de plus en plus dans le secteur de la grande distribution ! Le marché des biscuits semble donc un marché intéressant à étudier, où les recommandations ont toute leur place afin de reconquérir ou de mieux séduire les différents consommateurs. [...]
[...] Confiance Les produits présentés inspirent la confiance. Carrefour n'hésite pas à entourer ses propres produits par des marques reconnues à connotation de terroir comme la mère Poulard, Bonne Maman, Lu afin d'instaurer une relation de confiance avec ces consommateurs. S'ils sont au même endroit c'est qu'ils sont aussi bons ! Eléments à optimiser : Emplacement Les linéaires biscuits sucrés ne se situent ni sur le passage des clients, ni sur les flux d'intérêts. Afin d'optimiser leur rendement ils pourraient être placés ailleurs dans l'hypermarché, comme indiqué ci-dessus. [...]
[...] Ainsi, Carrefour regroupe entre autres les marques suivantes : - J'aime - Tex - Firstline - Produits carrefour, la référence qualité prix - Filière qualité Carrefour - Carrefour Bio - Reflets de France - Escapades gourmandes - Destination Saveur - Prix - Green Cut - Top Bike b. Quelques chiffres Le chiffre d'affaires est en hausse de en 2005 (soit à taux de change constants) dans un marché pourtant caractérisé par de faibles volumes et une déflation. La progression du chiffre d'affaires Groupe sur la base des chiffres publiés en 2004 est de 2,9%. Le groupe Carrefour est en perpétuelle expansion. En effet, Tous types de surfaces confondus, le groupe compte magasins contre en fin 2004. [...]
[...] Implantation horizontale : Carrefour place les produits encombrants au niveau bas avec les 1ers prix. Les MDD sont situés au niveau des yeux car encore une fois c'est eux qui génèrent le plus de marge pour le groupe. Ils sont donc implantés au niveau le plus vendeur. Parmi les promotions les produits Lu sont nettement désavantagés car ils sont situés aux niveaux bas et hauts, ceux les moins visibles et avec le moins de préhension. S'agit-il d'accord entre le distributeur et le fournisseur ou d'un manque de produit à exposer ? [...]
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