Depuis quelques années, de nouveaux entrants sont arrivés sur le marché mondial. Ceux-ci ont su se faire une place sur un marché dont le dynamisme n'était pourtant pas une caractéristique marquante et prépondérante. Ce vin aussi novateur que conquérant, a charmé une clientèle délaissée par les acteurs historiques du marché du vin. Une situation paradoxale, car la France fut la première grande puissance du vin et ceci depuis de nombreuses années.
La France serait-elle en train de rater le train de la mondialisation du vin ? Parmi les causes multiples de la crise que connaît le vin français : surproduction, baisse de la consommation sur le marché intérieur, qualité hétérogène et trop grande complexité des produits..., - figure également l'incapacité à répondre à la concurrence des pays du Nouveau Monde (Etats-Unis, Chili, Argentine, Australie, Afrique du Sud...) qui imposent leurs cépages et leurs marques sur toute la planète.
Conservant encore de sérieux atouts que nous pourrons découvrir dans l'analyse qui suit, la France manque de profiter, à son insu, du nouveau marché développé par les vins du Nouveau Monde.
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[...] Dans ces conditions, nous pouvons émettre quelques hypothèses sur les évolutions de consommations par tête de consommateur, qui conduisent toutes à envisager un recul du marché français pour la consommation des vins (tranquilles = hors champagne et vins pétillants). Ces hypothèses vont de : - dans le meilleur des cas : en s'accordant sur une stabilité de la consommation individuelle des réguliers et une croissance d'un litre par an de la consommation des occasionnels. - dans le pire des scenarii : en acceptant une baisse de la consommation individuelle d'un litre par an quelque soit le type de consommateur. [...]
[...] Pourtant la diversité est brouillonne et si elle fascine les passionnés, elle rebute les autres consommateurs nationaux, et d'avantage encore, pour les étrangers qui en plus de la barrière de la langue doivent décrypter les étiquettes. Une menace qui ne met pas en avant le vin français pour la vente en libre service mais la manière la plus utilisée de proposer le produit. Le regard élitiste à propos des personnes s'y retrouvant est fragilisé par la remise en cause des signes de qualité. La différence de qualité perçue entre les vins de même appellation est de moins en moins tolérée par les distributeurs, les prescripteurs et consommateurs. [...]
[...] L'étude suivante sera animée par une question que tous ceux qui prennent part aux activités du secteur du vin se posent de près ou de loin : Quels changements les acteurs du marché du vin français doivent entreprendre pour redynamiser ce secteur face aux nouveaux entrants? Tous les acteurs du marché français ont leur point de vue sur la question, les solutions à apporter ne manquent de germer dans les têtes, cependant ce secteur est fragile face à la concurrence. [...]
[...] Le hard discount est le second canal le plus utilisé sur le marché français avec en des achats de vin. Suivent les circuits spécialisés avec en 2004 dans lesquels les magasins spécialisés représentent la vente directe et les autres circuits Enfin le canal de distribution le moins utilisé est la catégorie des supérettes et alimentation générale avec seulement des achats de vin en 2004. Dans le détail, nous pouvons constater que les circuits spécialisés sont essentiellement utilisés pour l'achat de Vins De Pays et Vins de Qualité Produits dans des Régions Délimitées, la grande distribution fait le plus gros de ses ventes avec les Vins De Tables et enfin le hard discount est fréquenté le plus souvent pour l'achat de Vins de Qualité Produits dans des Régions Délimitées. [...]
[...] Denis Saverot, Rédacteur en chef de la RVF (Revue du Vin de France) : A Paris, le 15/05/2006 > Solutions proposées Nous proposerons, avant de conclure cette analyse, les solutions pour pallier aux différents problèmes qui ont été énoncés dans les parties précédentes. Nos solutions à apporter au marché du vin en France seront exprimées sous forme de recommandations. A. Les objectifs Répondre à la demande du marché : Le commerce du vin a toujours été organisé par la proposition de produits sans se soucier de leur impact sur les consommateurs. [...]
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