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(...) Le marché du vin est un secteur hyper concurrentiel avec de nombreux producteurs et de nombreux produits (environ 450 appellations et des dizaines de vins hors appellation).
En France, on comptabilise près de 900 000 hectares de vignobles qui couvrent 1,7 % du territoire selon ONIVIN (voir annexe 1).
Cependant, on constate que la production a diminué depuis 20 ans mais reste stable dans les dix dernières années. La production 2008 est estimée à 47,5 millions d'hectolitres, une baisse d'un demi-million par rapport à 2007.
Il est clair que le vin français, tout comme le secteur automobile, a subi le choc de la mondialisation. Alors qu'il y a encore quelques années, le vin en provenance de France était le leader mondial en terme de production en volume, il est désormais second derrière notre voisin transalpin, l'Italie (55,3 millions de litres produits). De même qu'il n'est plus le premier pays au nombre d'hectares de vignobles cultivés (c'est l'Espagne, avec 1 105 000 hectares).
Il faut également souligner que toute la production n'est pas destinée au marché français mais qu'une partie est produite pour l'export. Ainsi, en 2006, la France a exporté 14,5 millions de litres soit 18% du total de l'exportation mondiale.
Ce qu'on peut dire, c'est que le marché du vin est un secteur très atomisé, où il n'y a pas de réel leader et où les parts de marché sont relativement faibles.
La concurrence :
On peut distinguer deux types de concurrents pour le vin français :
La concurrence directe qui réunit l'ensemble des vins de productions étrangères, d'autre part, la concurrence indirecte avec les autres spiritueux et alcools.
Les principaux concurrents du vin français en France aujourd'hui sont sans aucun doute les vins dits du « Nouveau Monde » produits hors d'Europe.
Généralement issus de cépages d'origine français, ces vins jouissent d'un excellent rapport qualité-prix (...)
[...] Les appellations sont nombreuses et complexes, de plus chaque région possède ses traditions et les producteurs français ont encore une certaine souplesse quant aux informations qu'ils peuvent faire apparaître sur l'étiquette, c'est à dire qu'il n'y a pas une seule manière de lire une étiquette. Comme nous l'avons vu ci-dessus, les vins en France sont classifiés selon 4 grandes catégories qui déterminent leurs positionnements. Les vins d'AOC et les vins AOVDSQ sont des vins haut de gamme alors que les vins de table ou vins de pays sont des vins d'entrée et de moyenne gamme. Il existe des vins qui échappent à ces classifications : Les vins de coopératives, de cavistes ou de négociants sont réservés à une consommation familiale ou de faible quantité. [...]
[...] Ainsi la superficie est l'élément le plus important lors du choix du circuit de distribution. L'Annexe 2 présente un tableau extrait des statistiques 2007 Viniflhor. Il présente le pourcentage de vente attribué à chaque circuit de distribution. D'après ce tableau, on constate qu'en 2006, les GMS commercialisaient plus de 80% des vins avec une croissance relativement importante des ventes en Hard Discount. II. LA DEMANDE aspect quantitatif La quantité de vins consommée en France a considérablement diminué en un demi-siècle. [...]
[...] Ce type de consommateur qui devrait continuer à augmenter dans les prochaines années fait partie des consommateurs sensibles à l'information et au packaging. Ce sont également des consommateurs versatiles c'est-à-dire peu fidèles car ils apprécient changer de marques. CONCLUSION : Le marché français est encore le plus grand marché du monde avec 30 millions d'hectolitres vendues par an. Cependant la conjoncture actuelle qui se traduit par une baisse de la consommation, une diminution de la production et la concurrence des vins du Nouveau Monde conduit peu à peu à une restructuration du marché. [...]
[...] Communication : C'est le domaine du plan de marchéage où les producteurs et distributeurs français doivent le plus réfléchir. Face à une offre variée et peu lisible, les consommateurs éprouvent des difficultés pour trouver leurs repères ce qui est néfaste pour la fidélisation. L'étiquetage doit être repensé entièrement avec un caractère plus ludique. L'information qu'on y trouve doit être harmonisée. A titre d'exemple, certains vins sont commercialisés sous le nom de cépages et d'autres non. Distribution : Plus de 75% des vins français sont vendus en Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). [...]
[...] On peut, ajouter qu'en des ménages ont déclaré avoir acheté du vin. Il semblerait donc que la diminution de la consommation cache aussi des changements dans les habitudes de consommations. La consommation de vins en France se répartie de manière équilibrée sur l'ensemble du territoire et si la part attribuée à la région parisienne est un peu plus importante que les autres c'est en raison de sa densité de population. Aspect qualitatif On a constaté précédemment qu'il y avait une forte chute de la consommation de vins en France alors que près de 90% des ménages achètent du vin au moins une fois par an. [...]
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