Le dessin animé français et américain

Extraits

[...] Le dessin animé français a largement les capacités mais manque de moyens financiers pour conquérir le marché international. Leurs points forts et leurs points faibles en matière d'exportation (diagnostic export) : Conclusion : Sur le marché des dessins animés aux Etats-unis deux studios d'animation le domine. Pixar possède une avance technologique sur Dreamworks et s'affirme comme le leader du marché. En terme d'exportation, ils bénéficient tous les deux d'un bon réseau de distribution avec un merchandising développé et de nombreux produits dérivés vendus sous licence. [...]

[...] Avec le rachat du film Polux (réalisé par Frederic Bonometti) par la production américaine Miramax, on s'aperçoit de nouveau de la faible compétitivité et des faibles moyens du cinéma français face à l'ogre américain Cela s'amplifie nettement avec l'interdiction des publicités portant sur les films en France, ce qui n'est pas le cas aux Etats-Unis. Cependant, il est à noter que les ventes de dessins animés français à l'étranger augmentent depuis ces dernières années. En effet, elles ont atteint un montant record de 56,4 millions d'euros en 2001, soit 44,6% des exportations. En deux ans, elles ont progressé de 75%. La France occupe le 1er rang européen et le 3ème rang mondial derrière le Japon et les Etats- Unis. [...]

[...] Les deux grosses boites de production américaine de dessins animés sont assez différentes. Voici une description rapide de ces deux dernières : - Dreamworks : Sa branche animation est estimée à 4 milliards de dollars. Ils produisent en moyenne 2 films par an, et leur spécialité est d'avoir recours à des célébrités pour doubler la voix des personnages et d'agrémenter leurs dessins animés de blagues. A noter que 15% des employés des studios Dreamworks (fondés par Steven Spielberg) sont français. [...]

[...] Le budget moyen d'un dessin animé français s'élève à hauteur de 8 millions d'euro (soit 10 fois moins qu'un film américain). Cependant, cela n'empêche pas à la production de dessins animés français, de réaliser des films assez importants et reconnus. Le dessin animé la prophétie des grenouilles aura tout même coûté 6,6 millions d'euro et on s'aperçoit que suite à l'échec avec Pixar, Disneyland investit également dans les dessins animés français en finissant à hauteur de 3 millions d'euros dans le film Renaissance Cela pourra inéluctablement faciliter l'exportation de ce film à l'étranger avec la réputation de Disneyland. [...]

[...] D'une manière générale, les productions américaines construisent un environnement autour film. Ainsi, un dessin animé ne sort jamais au cinéma sans sa publicité, ses produits dérivés (alimentation, loisirs, textiles), menus spécial à l'occasion du film (ex : mc'do), jeux concours, etc Les jeux vidéos sont réalisés en même temps que les films, ils représentent une importante source de revenu supplémentaire pour la boite de production. Cela est encore plus vrai avec les DVD qui représentent une part non négligeable du chiffre d'affaire du dessin animé. [...]