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Si le Japon est le premier importateur de produits de luxe, le marché japonais répond à des exigences propres que l'entreprise Louis Vuitton à du prendre en compte pour s'implanter et se développer dans ce pays.
Louis Vuitton à du s'adapter en matière de produits, de stratégies marketing, commerciales, et de publicité dans un pays où la culture et le mode de consommation sont des éléments très spécifiques. (...)
[...] La consommation au Japon ne se fait pas de manière uniforme. En effet, celle-ci va dépendre de 3 critères : l'âge du client, la catégorie socioprofessionnelle et le modèle de marchandise. Au Japon, deux tranches d'âge ressortent réellement : 50 à 60 ans et 20 à 35 ans. C'est donc en toute logique que la majorité des campagnes de publicité vont s'orienter vers eux mais aussi les grandes marques de luxe. Donc en comparaison avec la France, les japonais s'intéressent beaucoup plus jeune aux produits de luxe. [...]
[...] Elles ont augmenté de en 2004 par rapport à 2003. Selon l'office japonais de statistiques, les dépenses de consommation mensuelles ont été en moyenne de 304.203 yens (environ 2.140 euros) par ménage en 2004. Dépenses totales de consommation des ménages en 2004 Source : Eurostat, Banque Mondiale Les ménages japonais ont une consommation basée tout d'abord sur des biens de première nécessité tels que les denrées alimentaires et boissons, mais accordent une partie de leurs ressources à la consommation de biens et services divers, à la culture et aux loisirs, ainsi qu'aux transports. [...]
[...] LVMH s'est récemment acheté les services de nombreuses maisons familiales spécialisées pour réaliser ses produits, ajoutant ainsi à son capital sympathie auprès des Japonais, très attirés par l'aspect artisanal de nos produits. Le marché japonais Louis Vuitton-Moët Hennessy réalise 16% de son chiffre d'affaires au Japon et 30% en comptant les Japonais achetant à l'étranger. Le chiffre d'affaires de LVMH au Japon était de 858 millions d'euros en 2004, celui sur le reste de l'Asie, de 895 millions. Pour situer, celui sur la France à la même période était de 945 millions. Il va donc sans dire que le marché japonais est très important pour LVMH. [...]
[...] Vuitton souhaite créer une véritable culture au Japon : si les premières boutiques sont classiques, depuis la fin des années 90 elles sont devenues plus imposantes Un immeuble Louis Vuitton est construit à Omotesando (les Champs–Elysées Japonais), c'est le plus grand magasin Vuitton du monde Pour la construction et le design LV a fait appel à Jun Aoki, un architecte japonais aux idées originales et novatrices. L'immeuble à été construit comme un empilement de malles Vuitton. Récemment une boutique à été ouverte à Roppongi Hills, un quartier branché dans le centre de Tokyo où se trouvent bars et restaurant. Le magasin est ouvert de midi à minuit. [...]
[...] Evidemment, c'est nettement moins joli que les modèles sur lesquels la marque n'est indiquée que sur la boucle ou dans un coin. Mais le but n'est pas de faire joli, il est de porter du Louis Vuitton. Le prix des articles Vuitton au Japon est multiplié par 1,5 par rapport à l'Europe. Nous pouvons alors nous poser la question de qui peut se permettre d'acheter à ce prix. Les japonais que nous avons interviewés nous on dit, quasiment tout le monde. Il faut avoir un sac de luxe pour être quelqu'un et les grandes marques européennes en profitent largement. [...]
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