Marché de l'agroalimentaire, commerce équitable, partenariat commercial, échanges commerciaux équitables, préfinancement des récoltes, droits des producteurs, normes de production sociale, comportement du consommateur, segmentation du marché
Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect dans le but de parvenir à une plus grande équité dans le commerce international. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions d'échanges et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs salariés, en particulier ceux du sud. Les organisations du commerce équitable s'engagent activement à appuyer les producteurs, à sensibiliser l'opinion publique et à mener campagne dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel.
Il existe des principes :
- Echanges commerciaux équitables (méthode de fixation des prix associant les producteurs, système de préfinancement des récoltes pour éviter l'endettement)
- Respect des droits des producteurs et normes de production sociale
- Viabilité des contrats
- Suivi des producteurs
Il existe des standards internationaux génériques (relatifs aux organisations de producteurs et à leurs relations avec les distributeurs) et spécifiques (en fonction des produits et de leur lieu de production).
Il existe également des moyens de contrôle administratifs (rapport et suivi des achats et ventes des produits) et physiques (observation, visite et rapport qualitatif des produits).
[...] Et cette association veille à l'application et aux respects des critères de base du commerce équitable. Son objectif final est de permettre aux producteurs et aux travailleurs défavorisés du Sud de vivre dignement de leur travail en instaurant des règles commerciales plus justes. Aujourd'hui, Max Havelaar est présent dans 19 pays et délivre un label de commerce équitable à différents produits de consommation courante (le café, le thé, le miel, la banane, le cacao, le sucre et le jus d'orange) qui respectent dans leur processus de production les Droits de l'Homme et l'environnement. [...]
[...] La filière labellisée réalise désormais entre 50 et 60% du chiffre d'affaires du commerce équitable. La consommation de café labellisé représentait 495 tonnes en 2003 et 950 tonnes en 2003. Cela représente une augmentation de 91% en un an avec un chiffre d'affaires de 11,1 millions d'euros ; 21 concessionnaires et 67 références. L'année dernière nouveaux produits ont bénéficié du label du commerce équitable : cacao, jus d'orange, sucre, miel, sur 200 produits déjà répertoriés. Afin de contrôler le commerce équitable, il existe 30 contrôleurs qui inspectent 380 organisations au minimum une fois par an ; environ jours de contrôle dans les pays du sud. [...]
[...] Malgré cela, le commerce équitable tend à toucher tous types de consommateurs en utilisant des moyens différents pour chaque classe, selon leurs critères de sélection et avec différents vecteurs de communication. Car malgré le fait que les classes sociales inférieures font attention aux labels, le commerce équitable, c'est-à-dire le label Max Haavelar n'est pas bien connu de ces consommateurs. Ce commerce prend donc en compte l'âge et la classe sociale, car selon ces critères le degré d'information varie, par conséquent le nombre de consommateurs également. [...]
[...] Les ventes de café estampillé "commerce équitable" sont passées de 100 à 98 à 99 tonnes. Max Havelaar se présente comme un des outils de régulation face aux conséquences de la mondialisation pour la France. Aujourd'hui, les consommateurs veulent que soient limpides les valeurs que défend l'entreprise qui les émet et veulent bien pour cela engager leur pouvoir de consommateur. En effet, si en comparaison de leurs voisins européens, les Français accusent un retard considérable dans le domaine du commerce éthique, ceux- ci attachent aujourd'hui de plus en plus d'importance à l'origine des biens qu'ils consomment. [...]
[...] Critères géographiques Le but du commerce équitable étant de rétablir un équilibre entre le nord et le sud, le secteur de l'agroalimentaire est donc en majorité tourné vers les pays développés. Ce principe d'équité s'appuie sur des relations directes entre les producteurs des pays en développement et les consommateurs, généralement situés dans les pays industrialisés. C'est pourquoi les pays riches sont directement ciblés par ce commerce et l'Europe en est donc un acteur, c'est en exportant dans ces pays que le commerce équitable prend toute son ampleur. Le consommateur européen du commerce équitable achète L'intérêt pour un label sur un produit alimentaire est perçu différemment selon l'origine géographique du répondant. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture