Marché de la restauration rapide, Mc Donald's, France, concurrence de fast foods, marché français de hamburgers, segment des burgers, profitabilité, forte intensité concurrentielle, politique prix.Lina's, Hippopotamus
Si la toute puissance Mac Donald's a été mise à mal aux Etats Unis par la concurrence de fastfoods développant une offre plus « traditionnelle » et de meilleure qualité, seul Quick est en mesure de jouer ce rôle de concurrent en France, et d'une bien piètre manière, nous y reviendront.
Ainsi, aux Etats-Unis, des concurrents comme In-n-Out ou Fatburgers ont su attirer une clientèle ayant fait des hamburgers leur habitude de consommation quasi quotidienne, grâce à la qualité des produits proposés. Ils ont ainsi relégué Mac Donald's au rang des fastfoods pour « hommies » ou pour les ménages les plus pauvres, catalysant quasiment à eux seuls les foudres anti junk foods.
[...] Ce repositionnement qualitatif a bien entendu un prix, qui est répercuté et même exagéré dans le prix de vente : le consommateur n'hésite plus à dépenser quelques euros de plus s'il est garanti d'avoir un produit de qualité. Ce qui aboutit au raccourci suivant : payer un produit plus cher laisse suggérer qu'il est de meilleure qualité. Et ce concept, Mac Donald's l'a bien compris et s'en est servi pour distancer définitivement son concurrent, Quick. Grâce à un marketing bien construit et à un packaging soigné, Mac Donald's a pu sans difficulté augmenter le prix de ses produits et tenter un positionnement supérieur qui semble réussi. [...]
[...] Lorsque José Bové lançait ses actions de démantèlements pirates de restaurants Mac Donald's en 1999, la firme américaine comptait 800 points de vente en France. En 2008, ils étaient au nombre de 1100. La consommation de burgers est devenue universelle, alimentée par une demande pressante de la clientèle. II. Primauté du qualitatif sur la politique prix. À ce phénomène révélant l'opportunité existant sur le secteur se double une tendance qualitative impactant le positionnement produit que devrait suivre un nouvel entrant sur le marché de la restauration rapide de burgers. [...]
[...] Et cette habitude de consommation semble structurelle, puisque le taux de croissance annuel moyen du marché de la restauration rapide est d'environ depuis 2001. I. Le segment des burgers : profitabilité et normalisation. La restauration rapide est un marché à très forte intensité concurrentielle, mais aussi aux spécialisations nombreuses, allant de la pizza au kebab, en passant par le sandwich de boulangerie. Pourtant, malgré cette offre protéiforme et surtout très abondante, un secteur semble bien plus profitable que les autres : la restauration de burgers. [...]
[...] Source : Tikehau, pour le Syndicat National de l'Alimentation et Restauration Rapide (SNARR) Cette étude permet de nous aider à mieux cerner le positionnement d'un nouvel acteur sur le marché de la restauration rapide de burgers : privilégier le qualitatif sans chercher absolument les prix les plus bas pour le consommateur. Pour réussir son entrée sur le marché, le challenger devra privilégier un produit haut de gamme pour attirer la confiance du consommateur et le fidéliser, tout en s'indexant sur la gamme de prix suffisamment haute de Mac Donald's. BIBLIOGRAPHIE : Jacques Puisais, Et si nous refusions la MacDonaldization du goût ? éd. Délicéo Sociology of Consumption: Fast Food, Credit Cards and Casinos ed. George Ritzer Rebecca L. [...]
[...] Le marché de la restauration rapide: la toute puissance de Mc Donald's en France Soyons modestes, nous devons une partie de notre réussite en France à l'absence de concurrence, ce qui nous a toujours permit de décider seuls du positionnement de nos prix et de nos produits sur le marché J-P. Petit, PDG de McDonald's France décembre 2009, Challenges) Si la toute-puissance Mac Donald's a été mise à mal aux États Unis par la concurrence de fast foods développant une offre plus traditionnelle et de meilleures qualités, seul Quick est en mesure de jouer ce rôle de concurrent en France, et d'une bien piètre manière, nous y reviendrons. [...]
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