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Dans le monde, on boit 2,5 milliards de tasses de café par jour ! Ce document retrace ainsi les mécanismes de la filière café. De la production à la commercialisation, nous verrons le fonctionnement de ce marché « or du commun », ses injustices ainsi que le développement des filières équitables sensées rééquilibrer la donne.
[...] C'est cette étape majeure qui va donner son aspect fini au grain de café. Il va en effet y prendre son odeur et son goût. Au cours de cette étape, on introduit les grains dans une machine pourvue d'un cylindre tournant réchauffé par une source de chaleur. Les grains verts sont alors grillés, ce qui caramélise les sucres contenus et libère une huile essentielle qui donne son arôme au café. La durée de torréfaction (entre 12 et 15 minutes) fait varier l'intensité du goût (plus elle dure longtemps, plus le goût est fort). [...]
[...] Conclusion Peuple d'occident réveille-toi, car le matin en déjeunant, c'est notre misère que tu bois Cette phrase résume à elle seule, et sans démagogie, l'état du marché du café. Des producteurs auxquels on propose des prix ne couvrant pas leur frais de productions, des consommateurs à qui l'on vend un produit de plus en plus chers . Et au milieu, des intermédiaires. Le café est la deuxième matière première échangée sur la planète, et pourtant les producteurs s'appauvrissent de jour en jour. Processus de fabrication lent, intermédiaires peu scrupuleux, concurrence accrue, crise de surproduction le marché de l'or vert ne profite pas à tout le monde. [...]
[...] Mais cet engagement n'est pas suivi par tous les pays : en effet, la concurrence fait rage entre pays du Sud (explosion de la production vietnamienne ) Depuis 1997, le prix du café est au plus bas (44 cents US la livre d'arabica, un minimum jamais atteint depuis 30 ans qui ne permet même pas de couvrir les frais de production situés aux alentours du double). Bien entendu, ce niveau de prix met en danger les petits producteurs. La culture du café est la ressource principale de nombreuses régions. [...]
[...] Dans la même optique, l'archange Gabriel offrit de cette boisson à Mahomet. Les Arabes l'adoptèrent comme boisson quotidienne, avec valeur de coutume. C'est d'ailleurs sous le nom de vin d'Arabie que le café Yahava fut importé par des marchands en Europe à partir du XVIIème siècle. A Venise, les premiers cafés (au sens d'endroit de consommation) s'implantèrent. Après le départ de l'occupant Turc qui leur avaient laissé des tonnes de café torréfié, les Autrichiens ouvrir à leur tour leurs premiers cafés. [...]
[...] Les importateurs de café sont en premier lieu les torréfacteurs. En effet, comme nous l'avons dit dans la première partie, les grains verts sont exportés des pays producteurs et sont transformés dans les régions où se trouve le consommateur final. Ainsi sociétés achètent à elles seuls plus de 50% de la production mondiale de café vert : Nestlé (Suisse, Kraft Food (USA, Sara Lee (Pays Bas, Procter Gamble (Etats- Unis, Lavazza (Italie, Synthèse Offre / Demande Si l'on résume l'offre et la demande mondiale de café, on arrive aux graphiques suivants : 2.4 Les cours du café et la crise Comme tous les produits qui s'échangent, le café a son marché et un cours. [...]
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