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En effet, avec les montées de la mondialisation et de la libéralisation des échanges économiques, on aboutit à des inégalités très fortes entre les pays du Nord et les pays du Sud, notamment pour les produits agricoles.
Une des solutions pour contrecarrer ce phénomène est donc le commerce équitable. Il consiste en un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l'objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial.
Le commerce équitable a ainsi pour objectifs de compenser les dérégulations des marchés des matières première agricoles et de permettre au Sud (pays en voie de développement) d'être moins dépendant de la fluctuation des prix imposés par le Nord (...)
[...] L'idée d'une entreprise socialement responsable a alors pris de l'ampleur. Ce schéma correspond à une évolution des priorités des consommateurs en Amérique du Nord et en Europe : ( source : Ottman J.(1930), Green Marketing: Challenges and Opportunities for the New Marketing Age, de Bouquet et Hénault (1998). L'objectif est d'obtenir une entreprise citoyenne. Ce résultat nécessite des contraintes mais apporte également un nette valorisation aux yeux des clients. La citoyenneté est un concept qui engage l'entreprise avant de toucher sa stratégie commerciale. [...]
[...] On trouve ensuite le chocolat, le thé, puis le riz. Les produits alimentaires se diversifient de plus en plus. Ainsi, Alter Eco élargit son offre en important également des épices, de l'huile d'olives, du couscous, des jus de fruits, de la quinoa, des cœurs de palmier, des confitures, du miel et de la pâte à tartiner. Les principales marques sur ce segment sont : Alter Eco, Ethiquable, Malongo, Méo. Elles sont labellisées par : Max Havelaar, Main dans la main, Bio équitable. [...]
[...] Dilemmes que pose la grande distribution. Des pratiques non équitables. Si la notion de commerce équitable a été créée, c'est bien pour se différencier du commerce classique qui présente donc des aspects inéquitables importants. Le secteur de la grande distribution (avec les grandes firmes multinationales) incarne assez bien toutes les dérives de ce commerce mondial car elle n'est pas un acteur éthique par nature. Ceci est lié à sa situation de monopole et les pressions qu'elle exerce sans arrêt sur les prix de vente de ses fournisseurs. [...]
[...] Le contrôle des produits concernant le respect des normes ne peut donc s'exercer qu'à l'aide d'une labellisation. Max Havelaar est l'un des principaux labels garantissant que le produit vendu répond aux normes du commerce équitable. Né aux Pays-Bas en 1988, ce dernier a rapidement été repris dans différents pays. Deux autres labels ont suivi : Transfair International et Fairtrade Labelling Ces trois labels sont regroupés dans une même association de labellisation : F.L.O. La certification est organisée, elle, par FLO-Cert, organisme indépendant suivant la norme ISO 65 des organismes certificateurs. [...]
[...] Pour s'inscrire dans une démarche de développement durable, les entreprises du secteur de la grande distribution utilisent différents procédés pour respecter les trois environnements économique, environnemental et social, et ainsi bénéficier d'une image de solidarité, d'éthique et écologique. Le commerce équitable fait partie de ces procédés car répond aux soucis éthiques des enseignes. Définition de commerce éthique selon Alter Eco: Commerce Ethique : Garantir le respect de l'Homme sur son lieu de travail dans toutes les étapes de fabrication et de commercialisation d'un produit. Mettre en place un programme d'amélioration des conditions de travail et de rémunération des salariés. [...]
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