Banque, Groupe Société Générale, DEC de Lyon Est, politique générale de l'entreprise, système de management, stratégie, scandale financier et politique, Affai
La crise serait-elle terminée dans le secteur bancaire ? Si 2008 reste une année difficile pour ce secteur, la pire depuis la crise de 1929, 2009 a vu s'opérer une nette amélioration. Les perspectives offertes au vue des résultats du premier semestre 2010 laissent espérer des résultats nettement supérieurs pour cette année. Le remboursement anticipé des prêts accordés par l'Etat français par les banques de l'hexagone et les annonces de bénéfices records de ces mêmes entreprises, poussent à penser que la période de récession bancaire est bel et bien terminée. Cependant la fin de la crise n'annonce pas pour autant la fin des difficultés pour les banques françaises. Si les métiers de banques de financement se portent bien, la banque de détail, qui assure aujourd'hui plus de 55% du PNB (produit net bancaire) des établissements français, se trouve confrontée à des difficultés issues d'un bouleversement de l'environnement bancaire.
[...] On peut cependant noter que globalement, certaines activités telles que la conception de produit pèsent aujourd'hui moins lourd dans la chaîne de valeur, en effet il est difficile de tirer un avantage concurrentiel durable de cette activité de par la facilité des concurrents à copier les produits et services nouvellement créés. Il apparaît donc aujourd'hui que la gestion du risque, la distribution et la relation client deviennent des activités clés pour les acteurs du marché. A la Société Générale ces tendances se confirment. [...]
[...] La difficulté de trouver de nouveaux avantages concurrentiels est accentuée par les spécificités même de ce marché unique et par la rationalisation des coûts de production opérée ces dernières années. A notre sens la remise du client et de sa satisfaction au centre des processus de l'entreprise apparaît comme une obligation pour la Société Générale. L'heure n'est plus au recrutement à tout prix, même si celui-ci reste vital pour l'entreprise, mais bel et bien à l'optimisation du degré de satisfaction client. [...]
[...] Crédit Agricole Longtemps affilié au monde rural et aux professions agricoles, le Crédit du même nom a pendant longtemps eu un avantage concurrentiel non négligeable auprès de sa cible privilégiée. Cependant le déclin des activités agricoles et le dépeuplement des campagnes ont forcé l'enseigne à un peu plus de créativité afin d'attirer de nouveaux clients et d'assurer son avenir. L'enseigne réussit à moderniser son image même si beaucoup l'associent toujours au monde rural. Son réseau d'agences conséquent lui confère un léger avantage sur certaines zones géographiques. [...]
[...] L'irrationalité de la demande ajoute encore à la difficulté de connaître avec précision chacun des clients de l'entreprise. Il est donc pour cela nécessaire de pouvoir s'appuyer sur des systèmes d'information performants. Cette connaissance client, si elle reste prioritaire, doit être mise en corrélation avec une connaissance poussée des prospects, lesquels ne doivent pas être ignorés, tant le recrutement est important. Le rôle des systèmes d'informations et des bases de donnée Les bases de données clients prennent ici toute leur importance. [...]
[...] Tous les analystes convergent pour dire que la taille constitue l'une des premières sources d'avantage concurrentiel[22]. En effet, seuls les établissements suffisamment importants peuvent supporter les coûts exorbitants des investissements de ce secteur. Les aspects de notoriété, d'image, de répartition du risque et d'éloignement de la concurrence sont également à prendre en compte. Les clients démontrent une confiance proportionnelle à la taille de l'entreprise sur le secteur bancaire. De plus, un grand groupe attire inexorablement davantage de jeunes talents qu'une entreprise plus modeste. [...]
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