Dans un contexte où la concurrence est de plus en plus forte, la recherche pour attirer et fidéliser les clients autour d'une enseigne ou d'une marque devient l'objectif prioritaire des distributeurs. Le comportement des clients a aussi évolué. Sensibles, non seulement au caractère fonctionnel de leurs achats, ils cherchent à vivre une expérience ludique et sociale à l'occasion de leur shopping.
Partie intégrante de l'économie, les enfants consomment au même titre que les adultes. L'enfant naît innocent, devient prescripteur puis consommateur. La place accordée à l'enfant devient de plus en plus importante. Il est synonyme « d'enjeu », de « nouvelles perspectives », de « cible marketing à part entière » puisque c'est l'acteur de demain.
Les industriels, distributeurs doivent donc prendre en compte cette nouvelle cible au mode de consommation différent et aux exigences importantes car il est dans notre société considéré aujourd'hui comme « enfant roi ».
[...] L'enseigne est l'une des premières à avoir importé en France ce concept venu des États-Unis. A. Bousicaut avait mis en pratique cette technique dans la grande distribution en permettant à la consommatrice de toucher, voire les produits dans une ambiance sonore. Patrick Hetzel rappelle qu'« ensuite, l'idée de stimulation du consommateur par le sensoriel est liée au développement de la société de consommation Comment le marketing sensoriel peut-il influencer le client ? - Rôle de l'environnement Aussi appelé serviscène l'environnement d'une entreprise crée une atmosphère particulière pour le client qui permet de jouer sur : L'image, le positionnement et la différenciation Il permet de créer une image institutionnelle spécifique et différente des autres points de vente. [...]
[...] Cette tendance est le marketing sonore, lequel, par l'utilisation des sons d'un produit, doit susciter chez le consommateur des émotions le motivant à acheter. De façon générale, le consommateur est constamment à la recherche de divertissements et de plaisir à travers son acte d'achat. Quel bruit devra faire la portière d'une Berline pour donner une impression de confort et de luxe? Un bruit velouté. Il reste à définir de façon objective le velouté du bruit. - Au niveau de la communication Omniprésente dans la publicité, la musique semble faciliter la mémorisation de messages publicitaires ou tout au moins créer des associations avec le produit ou la marque. [...]
[...] Les propos de Mickaël Van Oursow l'illustrent bien : Quand s'arrondit le ventre d'une future maman, ce n'est pas simplement un enfant qui se prépare à venir au monde, mais aussi un objet de convoitise pour les stratèges du marketing Le marketing doit atteindre sa cible, mais garder un minimum de moral et de respect du consommateur donc des enfants. L'utilisation des sens reste un concept à manier avec prudence. L'univers sensoriel d'un magasin doit être cohérent par rapport à l'identité de la marque et des produits vendus. De plus, une cohérence doit être trouvée entre tous les sens sollicités. Aujourd'hui, il est possible, grâce à des experts, d'identifier de façon très précise le profil sensoriel d'une marque ou d'un lieu de vente. [...]
[...] Du personnel sera mobilisé pour s'occuper de ces ateliers et des rayons dédiés aux enfants. Chaque rayon installé de manière ovale et non plus seulement en ligne droite devient un monde à part entière avec de la musique différente, des couleurs adaptées, des odeurs particulières. Pour le goûter, des fruits, boissons seront servis dans un espace dégustation dédié aux enfants et aux parents. Les animations toujours originales seront changées régulièrement pour donner envie. - Idée 3 : Des animations qui donnent envie de revenir Dans un magasin de grande distribution, il faut créer des animations originales qui permettent à l'enfant de s'amuser par exemple des marches à l'entrée qui clignotent (chaque marche d'une couleur différente) et font de la musique quand on passe dessus (une note pour chaque marche). [...]
[...] Le marketing olfactif marque une nouvelle étape dans le marketing sensoriel. Au début des années 90, le consommateur, au vu de la crise économique, préférait l'utile et le fonctionnel. Après avoir sollicité la vue et l'ouïe, les industriels et marqueteurs redécouvrent les vertus des odeurs sur une population d'acheteurs saturés de publicités, d'autant plus que la mémoire olfactive est plus tenace que la mémoire visuelle. En effet, ( . ) l'homme peut distinguer jusqu'à 4000 parfums différents selon un article paru dans Marketing Magazine. [...]
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