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En 1997 Adidas a racheté Salomon, mais ce rachat n'a malheureusement jamais été rentable. Le spécialiste du ski est resté un poids pour Adidas. Il n'y avait pas de complémentarité entre ces deux entreprises. Il s'agissait plus d'une opération de diversification. En 2005, Adidas a revendu Salomon, le numéro 1 mondial sur le marché du ski, à Amer Sports pour 241 millions d'euros.
En 2005, Adidas Group a souhaité racheter Reebok via une OPA amicale. Néanmoins il n'était pas question pour la firme aux trois bandes de répéter l'erreur faite avec Salomon.
Adidas a donc bien réfléchi avant de se relancer dans l'aventure de la fusion. Ce rachat avait pour but de concurrencer le leader du marché de l'équipement sportif : Nike. En rachetant le n°3 Reebok, Adidas espérait rattraper Nike sur le marché américain et conquérir des parts de marché partout dans le monde.
En s'associant, Reebok et Adidas auront certainement un budget plus important à la R&D, les créations seront plus nombreuses et ils seront plus innovant que Nike. Adidas a toujours tenu sa place de challenger à coté de Nike. Comment la tendance pourrait-elle s'inverser ? Est-ce que le rachat de Reebok va être la solution ?
La notoriété d'Adidas a pourtant grandit grâce à la victoire des Bleus en 1998. Selon un sondage effectué par TNS Sofrès, Adidas est une des entreprises qui a gagné en notoriété grâce à l'événement.
Les événements tels que les Euro de football, Coupe du Monde, Jeux Olympiques permettent aux équipementiers sportifs, lorsqu'ils ont un contrat avec une équipe ou qu'ils sont partenaires officiels, de booster leurs ventes. Il est donc primordial de rester en bon contact avec les organismes sportifs tels que la FIFA, la NBA …
Le défi d'Adidas est de relever l'entreprise Reebok qui s'est perdue depuis quelques années. Pourtant à son apogée dans les années 80 grâce à l'aérobic et à sa chaussure phare : la Freestyle ; elle a perdu des consommateurs en changeant trop souvent d'images et en ayant des produits pas toujours adaptés aux besoins et envies du consommateur.
Tout d'abord nous verrons la composition du groupe Adidas ; nous analyserons ensuite les raisons et les conditions de la fusion Adidas-Reebok. Nous finirons par examiner les conséquences de celle-ci d'un point de vue managérial, les objectifs fixés et les résultats obtenus au niveau marketing et financier.
I. Présentation d'Adidas Group.
Adidas est une entreprise allemande spécialisée dans les articles de sport qui est basée à Herzogenaurach.
[...] D'ici 2010, Adidas Group compte avoir points de vente Adidas et points de vente Reebok en Chine. À cause de la fermeture des magasins Foot Locker aux Etats Unis, les commandes de Reebok ont diminué pour les chaussures). Néanmoins, il y a une progression pour les vêtements Les magasins de sport (Foot Locker, Go Sport, Courir ) restent un canal de distribution important, même si Adidas Group tend à augmenter son nombre de points de vente Données financières L'équipementier Reebok a été racheté pour la somme de 3,1 milliards d'euros par le fabricant d'articles de sport allemand Adidas qui est le numéro deux mondial du secteur derrière Nike avec un chiffre d'affaires de 10,3 milliards d'euros. [...]
[...] Résultat annuel 2006 : Adidas voit son chiffre d'affaires augmenter de 52% en 2006 soit 10,08 milliards d'euros. C'est la première fois qu'Adidas franchit la barre des 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le carnet de commandes affiche une augmentation de pour Adidas mais affiche une baisse de 12% pour Reebok Prévision 2007 : Adidas prévoit une augmentation de 15% de son bénéfice contre 20% prévus. Résultat annuel 2007 : Reebok pèse sur les résultats d'Adidas. Son bénéfice a augmenté de 14% soit 551 millions d'euros. [...]
[...] Le chiffre d'affaires de Reebok recule depuis deux ans. Il a baissé de en passant de 2,7 milliards en 2005 à 2,5 milliards en : Les chiffres peu encourageants de 2007 peuvent s'expliquer par le fait qu'il y ait eu peu d'événements sportifs. Ils s'expliquent aussi par les mauvais résultats de Reebok. Reebok devait servir d'aide à Adidas pour conquérir le marché américain et contrecarrer Nike, mais la contre- performance est impressionnante. Le chiffre d'affaires a aussi souffert de la faiblesse du dollar. [...]
[...] Le ratio de rotation clients diminue entre 2004 et 2005. L'équipementier allemand a donc diminué le délai moyen de règlement accordé à ses clients. Cela est sans doute dû à un besoin de liquidité assez urgent, notamment dans l'optique du rachat de Reebok et donc d'une croissance du groupe. Le Gearing a légèrement diminué d'un exercice à l'autre, mais dans l'ensemble l'entreprise dispose d'une bonne capacité d'endettement. On observe que la part des concours bancaires courant par rapport au BFR diminue fortement. [...]
[...] La part de marché de Nike outre-Atlantique est de 35% ; celle d'Adidas n'est que de 12%. Ainsi comme le but principal d'Adidas est de talonner Nike, Reebok et ses 55% de ses ventes totales aux Etats-Unis permettraient à Adidas de changer la donne et d'exaucer son rêve américain (les ventes aux Etats-Unis représentent 37% chez Nike contre 23% pour Adidas). Le rachat ouvrirait donc à Adidas environ 20% du marché américain et le mettrait en meilleure position concurrentielle face à Nike sur son propre terrain. [...]
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