Olympique Lyonnais, OL, club de foot, équipe professionnelle, très haut niveau, Grand Stade, image du club, stratégie de diversification, produits dérivés, position concurrentielle
Le club est géré de manière très particulière, constitué de sa colonne vertébrale (dirigeants, entraineurs, joueurs et supporters), mais découpé de manière fonctionnelle telle une entreprise (staff technique, managérial, financier).
Ce mode de fonctionnement leur a permis de faire partie des principaux clubs français, rentable économiquement, attrayant sur le plan sportif et côté en bourse.
En effet, son chiffre d'affaires entre 2009 et 2010 était de 160 millions d'euros, le plus important de la première division et le 14ème au niveau européen.
Le business model de son dirigeant Jean Michel Aulas est principalement d'adopter une stratégie de diversification des revenus avec d'une part les produits dérivés et d'autre part le projet du Grand Stade.
Cette stratégie permet au club d'avoir des revenus moins aléatoires, c'est à dire moins portés sur les performances sportives et le trading des joueurs.
Néanmoins, le risque actuel est de ne jamais voir le projet de l'OL land se réaliser si le club n'obtient pas la déclaration d'intérêt général par le Ministre des Sports pour que les collectivités locales en financent une partie.
De plus, un des enjeux pour le club est aussi d'arriver à progresser au niveau sportif sans s'endetter davantage (mieux gérer la vente et l'achat des joueurs) et continuer ainsi à avoir le soutien des investisseurs et remonter le cours de son action.
[...] Il y a la nécessité de revoir avec les actionnaires les prises de décision et la gestion des fonds d'investissement. De même, pour pacifier les relations avec les supporters il faudrait réussir à trouver un entraineur qui fasse l'unanimité. ANNEXE 1 : Analyse PESTEL Les pouvoirs politiques ont une influence très importante sur les clubs de Politiques foot et sont très attentifs à leurs besoins (car les grands clubs ont un poids médiatique fort) subventions, implication dans la gestion du club Division des parties prenantes pour le projet du Grand Stade : soutient du maire de Lyon (car création d'emplois, permettrait de recevoir l'euro 2016) mais opposition de l'UMP. [...]
[...] Le modèle de Porter présenté en annexe permet d'évaluer l'attractivité du groupe Olympique Lyonnais en termes d'intensité concurrentielle. On peut en déduire des facteurs clés de succès de l'environnement pour surpasser la concurrence : établissement de couts de transfert (car forte intensité concurrentielle), capacité de lobbying (car impact des pouvoirs publics important), renforcement de la notoriété et de l'attractivité du club en élargissant la cible (avec l'OL land), réduction des couts (salaires, trading se faire connaître au niveau international (groupes stratégiques). [...]
[...] Il faudrait aussi que l'OL continue à démocratiser le football en assurant une sécurité totale dans le Grand stade (comme au rugby) et ainsi créer une ambiance conviviale pour toucher une cible plus large et apporter de nouvelles valeurs au football qui ont pourtant tendance à s'estomper (désintéressement croissant). Pour rendre le club de foot d'avantage concurrentiel, il faudrait envisager de s'internationaliser. En effet, ce serait un nouvel axe de reconstruction de l'image du groupe : aller chercher des joueurs au niveau international (ce que font des clubs tels que Manchester et Arsenal). [...]
[...] Ainsi, il faut essayer de revaloriser le projet et mieux gérer les investissements. Les principaux reproches sont la localisation (12 kms du centre ville) et la tentative de passage en force de JMA. L'objectif est donc de souligner que le projet OL land peut profiter aux supporters (meilleur cadre pour assister aux matchs, renforce donc le cout de transfert), aux habitants de la région (création d'emplois), aux investisseurs (revenus moins incertains), aux joueurs de l'OL (meilleur cadre de travail, favorise d'avantage leur formation, leur attachement à la commune). [...]
[...] Le pouvoir de négociation des chaines télévisées à péage est très important (relation indirecte car passe par la LPF) : en effet elles sont très peu nombreuses (Orange Sport et Canal et elles contribuent à l'équilibre économique du club (première source de revenu des clubs élites). Le pouvoir de négociation des actionnaires est relativement important car ils financent le groupe OL et les dirigeants sont très sensibles à la réaction des actionnaires dans leurs choix stratégiques (ex de Gourcuff). Le pouvoir de négociation des supporters est relativement faible car ils sont très nombreux, et ne font pas le poids face au groupe. Ils peuvent seulement émettre leurs avis concernant les joueurs et l'entraineur mais n'ont pas beaucoup de pouvoir. [...]
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