Fédération française de football, équipe de France, FFF, Sportfive, produits dérivés, stratégie de communication, medias partenaires, Coupe du Monde FIFA, produits Bleus, visibilité
Le 20 juin 2010, le monde entier fut témoin de l'incroyable scène proposée par l'équipe de France de football lors de la Coupe du Monde FIFA en Afrique du Sud. La désormais « célèbre » grève des Bleus, qui décidèrent de boycotter leur entrainement pour protester contre l'exclusion du groupe de Nicolas Anelka (après que celui-ci en soit venu à insulter le sélectionneur national), marqua à la fois le début d'un acharnement médiatique sur ce fiasco, mais aussi la fin d'une des ères les plus sombres de l'équipe de nationale, avec la « démission forcée » du président de la Fédération Française de Football (FFF) : Jean-Pierre Escalette.
Depuis la finale de la Coupe du Monde 2006 (et peut-être même depuis le coup de boule de Zinedine Zidane), la cote de popularité de l'équipe de France et de sa fédération n'a fait qu'empirer au cours de ces quatre dernières années.
Avant même l'analyse des décisions ou des résultats sportifs, c'est un sélectionneur au comportement atypique qui fut pointé du doigt. Connu pour ses déclarations régulièrement floues, maladroites ou même carrément inappropriées, Raymond Domenech fut fréquemment décrié par la presse spécialisée depuis sa prise de fonction en 2004.
[...] Une communication plus concise Outre la mise en place des stratégies que nous venons de voir, la Fédération Française de Football, consciente des lacunes en communication autour de l'Equipe de France, a adopté une toute nouvelle approche envers les différentes parties prenantes. En effet, si la communication précédente était uniquement perçue comme un moyen de faire passer des messages, aujourd'hui il semble que l'accent ait été mis sur le contenu et la forme, ce qui contribuerait à rapprocher l'Equipe de France de son public et de leurs intermédiaires que sont les journalistes sportifs. [...]
[...] Enfin la tenue des Etats Généraux des 28 et 29 Octobre 2010, même si ils émanent du gouvernement, peuvent être perçus par le public comme la preuve d'une volonté de réformer et d'améliorer le fonctionnement et la gouvernance de la FFF, vivement critiquées ces derniers temps. Management des Organisations Sandra Montchaud 10 III) Etablir une stratégie de communication pertinente III) Etablir une stratégie de communication pertinente Dans une entreprise, chaque grande fonction génère, par rapport à un objectif global (chiffre d'affaires, marge, ventes, part de marché sa propre stratégie. Cette dernière est l'aboutissement d'une réflexion, en vue de l'optimisation de l'action. Elle se matérialise par un document écrit à la suite de multiples réflexions et études. [...]
[...] Il est nécessaire de travailler sur cette courbe mémorielle pour entretenir les plus grandes ambitions. En parallèle, il est nécessaire d'anticiper que la campagne de communication puisse dériver, ou ne pas être à la hauteur des prévisions, afin d'avoir un temps de réaction optimal dans ce genre de situation (être flexible et omniprésent). Enfin, il faut déterminer quels sont les dispositifs qui seront les plus efficaces, en fonction des moyens envisagés, afin de toucher le plus grand nombre de publics cibles de manière efficace. [...]
[...] Comme nous l'avons vu précédemment, ces contrats ont fait évoluer le chiffre d'affaires net des partenariats, qui passe de 88,1 millions à 120,5 millions d'euros. Cette hausse de 37% s'explique en partie par la fin d'un versement de commissions envers une agence extérieure (Sportfive). Ces financements proviennent de trois sources (annexe : le sponsoring, qui passe de 21,1 millions à 27,5 ; l'équipementier, dont la contribution quadruple de 10 à 41 millions ; et les droits télévision, qui sont en baisse de 5 millions (52 millions au lieu de 57 précédemment). [...]
[...] A tel point qu'il échappe de l'univers du sport pour faire de l'équipe de France un objet politique et diplomatique à l'international ! Mais cela devient d'autant plus important quand on sait que les économistes considèrent le football comme un facteur de croissance économique (les résultats de l'équipe nationale influenceraient la confiance collective ils estiment que la dernière victoire de la sélection Espagnole au mondial 2010 va générer un surplus de 0.7 point de croissance cette année en Espagne). Les enjeux liés à la notoriété et à l'image de l'Equipe de France ne se limite donc pas uniquement à de simples résultats sportifs. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture