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L'épreuve reine est aujourd'hui retransmise dans beaucoup de pays ce qui assure aux différentes marques une visibilité mondiale, surtout depuis que les équipes nationales ont disparu. Mais le Tour n'est pas qu'une course, c'est aussi une ambiance qui s'empare du moindre village traversé. La caravane publicitaire fait assurément partie de ce folklore. Nombre d'entreprises ne sponsorisent pas d'équipes mais tiennent absolument à associer leur nom à celui du Tour. Avant le passage 'des hommes-sandwichs', ce sont ainsi des milliers de produits portant la marque de l'entreprise qui sont offerts au public dans un esprit festif. Agréable pour les spectateurs, juteux pour les entreprises qui s'exposent devant dix à quinze millions de personnes.
Sponsoriser le Tour de France représenterait donc une opportunité pour une entreprise puisqu'elle associe son nom à un événement sportif majeur. Mais avec les affaires de dopage récurrentes de ces dernières années (surtout depuis 98 et l'affaire Festina), on est en droit d'en douter. L'esprit sportif est bafoué. Les performances de coureurs comme Pantani et Armstrong entretiennent le doute tandis que d'autres, Vinokourov et Rasmussen en tête, ont été exclus. La Fédération Internationale tarde à endiguer le problème et se livre même à une guerre ouverte avec la société organisatrice du Tour. Dans un tel contexte, les sponsors risqueraient de ternir leur image en étant suspectés de connivence avec ces affaires. Il est en effet facile pour le grand public d'établir un lien entre sponsoring et dopage, les enjeux économiques prenant le pas sur l'éthique.
Pourtant, le Tour reste toujours populaire car le problème du dopage est perçu d'une manière différente dans le cyclisme. Le dopage et l'impact médiatique varient selon la discipline sportive pratiquée par les athlètes de haut niveau. Le cyclisme est le sport le plus touché par ce problème et les polémiques médiatiques et judiciaires à ce sujet en attestent. Toutefois, il semble y avoir une réaction de pardon, de compréhension de la part du public devant les efforts fournis par ces sportifs de l'extrême. Le pouvoir attractif du Tour de France reste tel qu'à la vue du prochain tracé, on se prend de nouveau d'un intérêt grandissant pour la Grande Boucle, la démonstration de courage des coureurs et leurs duels épiques. A contrario, explique Michel Desbordes, enseignant chercheur en marketing sportif, 'les études montrent que les spectateurs et les téléspectateurs acceptent moins le dopage pour des disciplines telles que le tennis, jugé moins dur'. Mais si les gens pardonnent souvent les coureurs, la suspicion pèse autour du sponsor, soupçonné de bafouer l'éthique sportive au profit du résultat. Le seul critère de la popularité ne peut donc suffire à masquer le naufrage moral et les risques encourus par les sponsors. Des entreprises telles que T-Mobile (Allemagne) ont d'ailleurs mis fin à leur présence sur le Tour de France pour des raisons d'image.
Faire partie du Tour ou non, la question reste d'actualité pour bon nombre d'entreprises. Il semble en tout cas acquis que le Tour de France est aujourd'hui à un carrefour important de son existence tant au niveau sportif qu'économique. De nouvelles stratégies apparaissent pour enrayer la triche et véhiculer les valeurs morales de l'entreprise au travers de ce sport. Mais l'avenir est encore incertain et l'on peut se demander si la Grande Boucle ne risque finalement pas d'être bouclée devant la méfiance des sponsors.
[...] Alberto Contador Nouveau rebondissement, au mois de janvier 2008, puisque le CONI mentionna qu'il souhaitait entendre tous les coureurs cyclistes de cette affaire. Un mois plus tard, l'Audience Provinciale de Madrid fit part de son intention de rouvrir le dossier Puerto. Celui-ci fut réexaminé pour déterminer si le Docteur Fuentes avait respecté les règles de conditionnement du sang prévues par la loi sur les médicaments. Révéler à qui appartenaient les 200 poches de sang retrouvées en mai 2006 dans l'appartement de Madrid était en effet un élément déterminant tant au niveau sportif que pour les sponsors, dont l'intégrité fut mise en doute par cette affaire. [...]
[...] Cet apport financier quitterait donc le monde du cyclisme. La couverture médiatique serait moindre, réduisant considérablement la visibilité des sponsors. Un effet boule de neige qui annoncerait assurément d'autres désengagements chez les sponsors. Un contexte qui n'est cependant pas encore d'actualité puisque de grands groupes comme France Télévisions jugent qu'il n'est pas question d'arrêter Des clauses de reconduction des contrats concernent néanmoins les affaires de dopage confie toutefois Jean Michel Guidez, journaliste pour France Télévisions. De plus une autre interrogation vient également se greffer. [...]
[...] Cette émission a réalisé de part d'audience avec 1,8 millions de téléspectateurs avec des performances croissantes au fur et à mesure des semaines pour atteindre 20,8% de part d'audience la 3ème semaine. Le Direct» S'en suit le Direct qui diffuse l'étape (en intégralité quand il s'agit des étapes de montagnes). L'étape est commentée par Thierry ADAM, Laurent Fignon, Laurent Jalabert et Jean Paul Olivier. Ce dernier présente l'émission La légende du Tour Pendant une heure ce journaliste revient sur les grands coureurs qui ont marqué l'histoire du Tour. Emission diffusée après le journal de 13h00 de France 2. [...]
[...] La presse quotidienne : chiffre de 2007 Les quotidiens mettent en avant le Tour de France dans la page des sports. C'est le cas du Figaro ( de lecteurs),du Nouvel Observateur, de France Soir, du Parisien ( de lecteurs) d' Aujourd'hui en France, du Journal du Dimanche et Le Monde ( de lecteurs), Le journal qui traite le plus du Tour de France est sans aucun doute le journal L'équipe qui est lu en moyenne par plus de lecteurs. Il est donc primordial pour une équipe de gagner une étape. [...]
[...] Il a été interdit de participation au Tour de France en 2006. Il aurait reçu un courrier du juge en charge du dossier indiquant qu'aucune charge n'était retenu contre lui. Son nom a été cité dans les médias en 2006. Lorsque l'affaire éclate il est en train de purger une peine de 2 ans de suspension suite à un contrôle positif pour transfusion sanguine en 2004. Astana Sans équipe 65 Ruben Plaza Comunidad Valencia Blanchi par la justice espagnole le 28 juillet 2006 Michele Scaropni Liberty Seguros Suspendu 18 mois par la fédération italienne de cyclisme suite à ses aveux Marcos Serrano Liberty Seguros Oscar Sevilla T-Mobile Jan Ullrich T-Mobile Fait l'objet d'une plainte pour escroquerie en Allemagne Alejandro Valverde Caisse d'épargne L'UCI soutenue AMA a demandé à la Fédération espagnole l'ouverture d'une procédure disciplinaire et a refusé la participation de Valverde aux championnats du monde. [...]
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