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Aujourd'hui, le sport occupe une place très importante dans la publicité. Mais il n'en a
pas toujours été ainsi, ce rapport aussi fort n'est apparu que vers les années 80. En effet, les
investissements publics sont alors devenus considérables dans des disciplines qui attiraient le
public en masse ; c'est le cas du football et du tennis en particulier.
L'État investit des sommes importantes dans ces différentes fédérations. L'introduction
du professionnalisme dans le sport a créé des déséquilibres entre disciplines qui, faute de
recettes suffisantes, ne pouvaient s'aligner sur les autres. Le sport de haut niveau s'est vu dans
l'obligation d'obtenir de l'argent de sponsors ou encore des collectivités pour pallier le temps
mis à contribution des entraînements. Les annonceurs y voient alors des aubaines pour
communiquer en utilisant le sport comme vecteur privilégié. Dès lors, la notion de sponsoring
sera développée, une marque utilisant, par exemple, un grand champion pour développer
l'image de son produit ou encore sa notoriété. Les sommes investies pour s'attacher les
services d'un sportif sont aujourd'hui pharamineuses. Prenons l'exemple de David Beckam,
joueur du Real de Madrid : il aurait touché selon l'hebdomadaire France Football, pour
l'année 2004 pas loin de 25 millions d'euros, dont 6,4 millions d'euros de salaire, 200 000
euros de primes et 18,4 millions d'euros de contrats publicitaires et d'opérations diverses1.
Prenons un autre exemple : à l'heure où la Chine s'ouvre au reste du monde, le marché
du sport va s'intensifier et pousser les gros annonceurs à entrer dans ce marché. « S'il y a un
domaine où la publicité et le marketing ont un fort potentiel en Chine, c'est le sport », note Yu
Zhifei, manageur adjoint de la société organisatrice du premier Grand Prix de F1 à Shanghai,
qui avait généré 300 millions de dollars de recette l'an dernier (environ 237 millions
d'euros)2.
[...] On les rassemble alors en poules, ligues, divisions créées dans le but de rencontres à l'issue incertaine. Ces groupes de sportifs sont désormais composés de personnes possédant le même niveau, ce qui a notamment permis de trouver un certain équilibre. L'incertitude des rencontres donne du suspens tandis qu'auparavant la seule notion était de participer sans forcément avoir la volonté de terminer premier. Paul Yonnet, établit deux systèmes : le sport de masse et le sport d'élite. Il montre alors ces changements qui ont bouleversé notre société dans un ouvrage s'intitulant Le système des sports. a. [...]
[...] C'est pour cette raison qu'Hummel sponsorise des sports collectifs médiatisés comme le football ; en effet, la puissance de la télévision apporte un certain confort à l'équipementier, lui assurant toujours une forte visibilité. Le football permet, par exemple, au sponsor d'être présent de différentes manières (interview, pendant le match, entraînement, émission qui parle de football et montre des images). Le choix du ou des sports sponsorisés par les équipementiers se fait sous contraintes et par rapport à certains critères, différents d'un sport à l'autre. Les deux contraintes principales sont le coût et la concurrence. [...]
[...] Afin de bénéficier d'une priorité de renouvellement à la fin du contrat, et ainsi d'assurer la pérennité de son investissement, l'équipementier peut également souhaiter voir insérer une clause de préférence. Chez Hummel, on estime que cinq ans est une bonne durée de partenariat. Le partenariat est généralement signé sous la forme de 3 + 2 années ; ainsi, Hummel peut se retirer au bout de trois ans si cela ne s'est pas bien passé (faillite du club, problème de détournement de fonds La clause de prix pourra prévoir le versement d'un montant forfaitaire et de primes associés à la réussite de l'équipe sponsorisée. [...]
[...] Sur la course, une zone d'échauffement Azur Assurances avait été mise en place. Elle comportait une arche gonflable totems de 2x1m affichant les cinq conseils d'échauffement. Il y avait aussi une zone d'échauffement, une arche au départ, à mi-parcours et des banderoles à l'arrivée. Un orchestre Azur Assurances, habillé aux couleurs de la charte graphique Azur, était en représentation sur le parcours ainsi que sur le podium. Aux abords de la course, un stand gonflable avait été mis en place, le logo Azur figurant sur son toit et sur ses quatre pylônes. [...]
[...] Ce capital sympathie ne s'obtient pas forcément en faisant une publicité télévisée. En effet, quand le consommateur regarde la télévision, il est en quelque sorte soumis à un message publicitaire qu'il subit. Le support télévisuel, même s'il est beaucoup plus puissant, peut s'avérer ennuyeux pour le téléspectateur alors qu'en élargissant le sponsoring au mécénat dans le cadre d'un événement sportif ou culturel, le spectateur qui verra les logos sur le stade ou sur les maillots sera un individu appréciant avant tout le spectacle sportif. [...]
Référence bibliographique
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