Les premiers opérateurs de téléphonie mobiles sont apparus dans les années 1980.
Ils se basaient alors, sur des technologies analogiques, qui ne permettaient pas de proposer des téléphones adaptés aux consommateurs : la téléphonie mobile peinait donc à décoller.
Au début des années 1990, le système GSM est mis au point (cf p26).
Il connaît d'abord une période de doute sur son succès et devient véritablement un marché de masse à partir de 1997-1998.
C'est alors une période d'euphorie où le rythme d'adoption des nouvelles technologies mobiles est très rapide.
Depuis le début des années 2000, la croissance du marché des télécommunications mobiles subit un ralentissement. Ce ralentissement est dû
à l'essoufflement global de la croissance du secteur
au retard important dans la disponibilité commerciale du GPRS (cf p26), et de l'UMTS (cf p27).
à l'endettement élevé de nombreux opérateurs qui souhaitent éviter une trop grande prise de risque pour préserver leur cash-flow.
Malgré tout, le marché des opérateurs de téléphonie mobile est devenu, en quelques années, un marché de taille considérable.
En effet en 2003, dans le monde, le nombre d'abonnés mobiles (près de 1,5 milliard) dépasse le nombre de parcs de lignes fixes (1, 3 milliards).
Avant de se focaliser sur le cas de la société Bouygues Télécom il convient de se pencher sur l'étude de ce marché hyperconcurrentielle dans son ensemble.
[...] 3/4 disparités et conséquences La couverture du territoire par les réseaux de téléphonie mobile présente des disparités régionales très marquées. Ainsi on peut passer d'un taux de non-couverture géographique nul en Ile de France à un taux de plus de 20% en Corse. Les régions les moins bien couvertes sont les régions montagneuses dont les caractéristiques topographiques (chaîne de montagne et forêts) gênent la transmission des ondes radio. Même si les chiffres de non-couverture sont relativement faibles aujourd'hui, les opérateurs doivent réagir rapidement pour gommer les disparités entre régions car l'absence d'une couverture mobile peut constituer pour ces régions un facteur d'exclusion important puisque le maintien d'une activité économique, dans certaines régions, peut être lié à l'accès à au moins un des réseaux. [...]
[...] 5-La construction et les travaux publics avec Bouygues BTP. Les BTP (bâtiments et travaux publics) sont l'activité historique du groupe Bouygues, ils interviennent dans tous les domaines du bâtiment, l'électricité ainsi que la maintenance. Les télécoms dont l'exploitation se fait par la société Bouygues télécoms, dont nous allons dans la suite de ce mémoire voire plus en détail la stratégie que cette société a adoptée (et éventuellement adoptera) face à ses concurrents afin de rester un acteur clé du secteur de la téléphonie mobile en France. [...]
[...] En effet, le seul droit de la concurrence ne suffirait pas à réguler efficacement le marché de la téléphonie mobile, les procédures en cas de litige étant souvent très longues. Les principaux rôles de l'ART dans ce secteur ont été (et sont toujours pour certains) de : - rendre des avis sur les tarifs pratiqués par les opérateurs - favoriser la couverture du territoire par les réseaux mobiles - attribuer les licences d'exploitation - veiller a ce que la concurrence entre les opérateurs soit saine et tourne au profit du consommateur 3/2 Les contraintes imposées aux opérateurs 3/2/1 Historique des dernières décisions prises en matière de régulation Le 18 août 2000, L'ART lance le premier appel d'offre pour l'UMTS, le 2e est lancé fin 2001. [...]
[...] Le PDG du groupe savoure sans modestie ce succès. Forte croissance. Avec des abonnés au téléphone mobile en France 0,6 point en un an) mais du chiffre d'affaires, Bouygues Télécom profite du "mix forfaits" le plus élevé du marché. Autrement dit, il jouit d'un positionnement sur des clients plus grands consommateurs. Ce qui permet à l'opérateur, fort d'un revenu moyen par client (hors chiffre d'affaires pour compte de tiers) de 39,5 euros par mois en 2003, d'afficher la plus forte progression du marché 6,7 Toutefois, cela s'est fait au prix d'un alourdissement des coûts d'acquisition des nouveaux clients (146 euros en 2003 contre 138 euros). [...]
[...] 2/4 Le marché mondial Les dix plus grands opérateurs mondiaux Le marché mondial des services mobiles en 2004, a enregistré une croissance de l'ordre de 25% pour s'établir à plus de 400 milliards d'euros. Les principales dynamiques de marché envisagées pour 2004 sont les suivantes : - croissance du parc d'abonnés mobiles principalement à mettre au compte des marchés mobiles en devenir (l'Asie avec la Chine et l'Inde, l'Amérique Latine, l'Afrique et, dans une moindre mesure, le Moyen- Orient), mais souvent en prépayés. - croissance du marché des services de données dans les marchés mobiles avancés (Japon, Corée du Sud, Europe de l'Ouest, et Amérique du Nord). [...]
Référence bibliographique
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