Depuis une dizaine d'années, peu d'entreprises ont autant suscité l'intérêt que Google. Sous ce nom qui peut paraître décalé se cache une entreprise dont les profits font la joie de ses actionnaires et les services la joie des utilisateurs.
Success-story à l'américaine, dont le modèle a depuis été exporté aux quatre coins du Monde, Google est devenu en quelques années l'une des plus grandes réussites de l'Internet. Concurrencée, mais jusqu'à aujourd'hui jamais égalée, l'entreprise dont le siège mondial est basé à Mountain View, en Californie (Etats-Unis), ne cesse de révolutionner Internet avec une réussite insolente, qui fait grincer ses concurrents actuels, et inquiète ceux que Google bousculera sûrement dans quelques années.
Qu'il est loin le temps ou Sergey Brin et Larry Page, les deux co-fondateurs de Google, alors encore étudiants, programmaient leurs applications dans les locaux de Stanford ! Souvent décrits comme deux génies, ce sont avant tout deux visionnaires qui ont surfé sur la montée en puissance du réseau Internet. Ils ont rapidement compris que la recherche sur Internet deviendrait un outil indispensable pour les internautes.
Google est maintenant une société cotée sur le marché boursier, avec une capitalisation tellement intense qu'elle est véritablement devenue la coqueluche de Wall Street. Introduite à moins de 100 Euros il y a un peu plus de 3 ans, Google a dépassé il y a peu les 700 dollars, rendant ainsi de nombreux salariés multimillionnaires. L'entreprise est aujourd'hui sur les talons – en termes de capitalisation boursière – d'entreprises historiques comme Exxon ou General Electric.
Il est donc nécessaire d'analyser la réussite de cette entreprise, qui s'est concentré sur un cœur de métier – la recherche – pour générer des revenus. Le succès de nombreuses entreprises s'est forgé pendant des dizaines d'années, alors que Google est devenu en quelques années seulement une référence sur Internet. Google s'est aujourd'hui diversifié dans de nombreuses activités parmi lesquelles la géolocalisation, les services d'agenda, de messagerie… Cependant, la plus grande part des revenus de Google provient de la publicité en ligne : celle-ci serait donc la « vache à lait » de Google. Ce terme de publicité en ligne renvoie à de nombreuses notions : de la publicité traditionnelle vers les nouvelles tendances.
On peut donc se demander comment Google a révolutionné le marché de la publicité en ligne. Comment cette société, pilier de la recherche sur Internet, a monétisé son audience d'une façon telle que les annonceurs se bousculent pour investir dans les fameux « liens commerciaux » ? Il conviendra également, après avoir étudié cette révolution, de définir les orientations de Google sur la publicité elle-même, dépassant ainsi son activité sur Internet.
Dans une première partie, nous étudierons le marché de la publicité en ligne, en abordant les acteurs présents sur le marché français, en définissant les formats de publicité, et les objectifs de la publicité en ligne.
La seconde partie sera totalement dédiée à la solution Google AdWords / AdSense. Nous étudierons les bénéfices pour les annonceurs, webmasters et pour les internautes.
Nous analyserons enfin, dans la troisième et dernière partie, comment Google envisage l'avenir de la publicité, sur Internet, les jeux vidéo et l'univers mobile.
[...] Comme nous le savons, cette suite est payante. Google a donc mis en place sur Internet des applications aux fonctions similaires, permettant également la gestion et le partage entre les utilisateurs. On peut ainsi imaginer que demain, ces applications pourront inclure de la publicité de Google. Lorsque l'internaute ouvrira un document, Google pourra rapidement interpréter le contenu du texte et affichera des publicités liées au contenu du texte. La publicité est donc facilement copiable sur d'autres services en ligne de Google, qui généreront encore plus de revenus. [...]
[...] Depuis, même s'il est difficile de trouver des chiffres réellement précis sur les revenus de l'affiliation, on sait que la plupart des sites de commerce génèrent 15 à 20% de leur chiffre d'affaires via l'affiliation. Aujourd'hui, les affilieurs souhaitent privilégier la performance du parcours des internautes pour rémunérer les affiliés. Ainsi, la plupart des sites affilieurs rémunèrent l'internaute lorsque le visiteur qui a cliqué sur une bannière passe une commande : il est alors attribué à l'affilié une commission sur le chiffre d'affaires généré : c'est le coût par acquisition (CPA). Les entreprises sur Internet utilisent principalement deux moyens pour développer leur affiliation que nous allons maintenant étudier. [...]
[...] Tout d'abord, Google permet aux éditeurs de disposer d'un moteur de recherche à moindre coût. En effet, Google a automatisé son processus permettant aux sites web et blogs d'intégrer un module de recherche Google. La recherche est un élément incontournable pour les éditeurs, et ce partenariat avec Google augmente la crédibilité d'un site web, et la pertinence de ses recherches : c'est donc un service à forte valeur ajoutée pour les internautes. Les éditeurs sont également intéressés par les revenus que peut offrir ce moteur de recherche, grâce aux liens sponsorisés. [...]
[...] Nous allons justement étudier cette dernière start-up. Youtube a été lancé en février 2005 par trois anciens employés de Paypal. Le site s'est dès son lancement spécialisé sur le partage de vidéos en ligne, en utilisant pour cela la technologie Flash d'Adobe. Le site a très rapidement connu le succès, comme le montre le graphique ci-dessous. Ci-dessus, comparaison de l'évolution de Youtube et son concurrent français, Dailymotion, dans le classement d'Alexa.com. On distingue clairement l'évolution de Youtube, qui est entré dans le top 5 des sites les plus vus dans le Monde en moins de 2 ans d'activité. [...]
[...] Les éditeurs ont souffert pendant la crise de la publicité sur Internet en 2001. Ainsi, certaines régies ont décidé de ne plus commercialiser leurs espaces. Ad Link a cessé de prendre en charge la commercialisation de plus de 15 sites qui n'attiraient plus d'annonceurs. Aujourd'hui, de plus en plus d'éditeurs recherchent d'autres sources de revenus pour ne pas subir le contrecoup d'une seconde crise. La montée en puissance du Web 2.0 a également permis le développement de portails à contenu local, permettant ainsi de cibler de nouveaux types d'annonceurs. [...]
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