Quelles solutions le Marketing Internet va-t-il apporter au développement de la Bande Dessinée franco-belge ? Pour lutter contre les menaces qui planent au-dessus de sa superbe santé, la bande dessinée peut se servir des techniques marketing présentes sur Internet afin de permettre une information ciblée et plus effective des lectorats déjà existants. Il sera également intéressant pour les structures d'entreprises de développer le business-to-business. Enfin, le support Internet peut également servir de tremplin à la bande dessinée vers d'autres publics en développant des partenariats stratégiques ainsi qu'en se dirigeant vers un marketing Internet coopératif
[...] - Les bannières jeu : C'est sans doute l'avantage principal d'Internet en matière publicitaire, celui de permettre à l'Internaute de prendre part au message. Certains bandeaux permettent, sans quitter la page web actuelle, de répondre à des questionnaires, jouer au golf, participer à des mini courses de voitures, etc. Ils permettent une bonne mémorisation de la marque et/ou des produits car le temps passé sur le bandeau aura été plus long. - Le lien avec l'actualité : Mettre en relation ses activités avec l'actualité du moment. [...]
[...] Bien entendu, il existe de nombreuses variantes, permettant de sortir de ce carcan limitatif, comme certaines collections prestigieuses (la collection Carrément BD de Glénat par exemple) ou les éditions des labels indépendants aux formats plus insolites. Comparé au temps de lecture d'une bande dessinée classique de 45 planches, le prix peut sembler excessif pour beaucoup d'acheteurs. Un livre de poche, par exemple, coûtera deux à trois fois moins cher pour un temps de lecture six à huit fois plus long. L'effort consenti par l'acheteur peut donc constituer un facteur de risque dans la perception du prix. En effet, les attentes, quant à la satisfaction des besoins personnels, seront souvent proportionnelles au prix fixé. [...]
[...] Ils représentent, à l'heure actuelle, les deux grandes références des bédéphiles sur Internet, même s'ils souffrent d'un design éculé ou d'une navigation parfois pénible. Ce déficit s'explique sans doute par l'ancienneté de ces sites (1996) qui, si elle permet d'acquérir une forte notoriété, pose des problèmes de mises à jour aux nouvelles technologies de l'Internet sans doute dues à un manque de moyens financiers (ou de temps). En effet, comme l'indique Patrick Albray, webmaster- rédacteur d'UniversBD, Il n'est pas financé du tout, c'est un hobby et il en va de même pour son homologue BDParadisio qui est l'œuvre d'une poignée de passionnés Belges. [...]
[...] On peut ainsi tenter d'effectuer une classification du lectorat de bandes dessinées par rapprochement. - High culture : traditionnellement la catégorie de culture qui s'adresse au plus petit nombre de personnes, qui bénéficie d'une grande notoriété et d'une grande couverture médiatique. Cette catégorie n'a pas à répondre aux standards de la population et demandera souvent une certaine connaissance de la part des amateurs pour être totalement appréciée. Les bédéphiles peuvent se rapprocher de ce genre puisqu'ils ont fait de la bande dessinée une véritable passion et sont plus à même d'en comprendre les codes et d'en apprécier les œuvres les plus marginales. [...]
[...] L'émotion est la composante essentielle du commerce d'un éditeur. Une bande dessinée est ainsi composée d'éléments tangibles (le support) et intangibles (attentes du consommateur, perception, etc.), ces derniers prêtant plus à la subjectivité et accentuant de ce fait le taux de risque pris par l'éditeur. Des départements tels que la recherche et développement ne peuvent pas exister dans une entreprise dite culturelle. En effet, l'artiste présente une ébauche de son travail final et l'éditeur accepte ou non d'en assurer la production. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture