Étude de marché de l'industrie musicale, crise, révolution, internet, historique, industrie du disque, majors, artistes, plates-formes communautaires, sponsoring, internautes
Depuis l'invention du phonogramme en 1877, la consommation de musique enregistrée n'a fait que se développer pour devenir un divertissement de masse. La musique se place en effet, en tête des activités culturelles des Français devant la lecture et le cinéma.
Internet a énormément contribué à cette ascension en représentant une chance formidable pour la diffusion des œuvres, la promotion de la création française et des valeurs qu'elle porte et pour l'accès de chacun à la musique de son choix. Mais il est de toute évidence tenu pour responsable de la crise actuelle de l'Industrie du disque qu'il a complètement bouleversée.
« En quoi Internet influence-t-il l'industrie musicale ? » C'est la problématique que nous allons tenter de développer. Dans une première partie nous présenterons l'industrie musicale, en détaillant son organisation et son fonctionnement. Nous aborderons ensuite la crise qu'elle traverse en essayant de mettre en évidence les facteurs qui en sont à l'origine, leurs impacts sur la chaine de valeur du secteur et enfin, l'attitude adoptée par les majors pour l'affronter.
Dans une seconde partie, nous verrons comment les autres acteurs de cette industrie, les artistes se sont approprié Internet en l'utilisant comme un outil de promotion, un nouvel outil marketing pour mieux promouvoir leur carrière.
[...] Dans la chaine de valeur, ces derniers sont indiscutablement évincés car les consommateurs s'approvisionnent via Internet. C'est toute l'industrie musicale qui est ébranlée par l'impact d'Internet et de la numérisation de la musique. Pascal Nègre, PDG d'UNIVERSAL MUSIQUE FRANCE, dans un entretien vieux seulement de quelques mois s'exprimait ainsi sur la crise. J'ai dû couper dans les dépenses à tous les étages. Moins d'aide aux tournées, ce qui représente environ de mon budget marketing. Moins de pub télé et, du coup, un peu plus de pub à la radio, c'est moins cher. [...]
[...] Lutte contre le téléchargement illégal : la mission gouvernementale est lancée Page consultée le 15/01/2009 http://www.vnunet.fr/news/p2p-mission-antipiratage-lanc-e-2023526 Article posté par l'avocate Anne Pigeaon-Bormans intitulé "Mission Olivennes: Enter the matrix" datant du 20/12/2007. Page consultée le 22/12/2008 et 15/01/2009 Yann Philippin. Des sanctions allégées pour les pirates .2007.Page consultée le 14/12/2008 et le 22/01/2009 http://www.lejdd.fr/cmc/economie/200747/des-sanctions-allegees-pour-les- pirates-_72573.html Le point. Universal Music Pascal Nègre à pleins tubes 17/01/2007. Page consultée le 11/12/2008 http://www.lepoint.fr/actualites-economie/pascal-negre-a-pleins- tubes/916/0/35994 René Trégouet. Edito : La consommation musicale bascule dans l'économie des flux Lettre 371 du 10 au 16 février 2006. [...]
[...] Mais le parcours est loin d'être facile et peu d'artistes connaitront la notoriété et vivront de leur musique. S'il a la chance de signer avec un label, sa rémunération sera définie dans le contrat. Il couvre de manière générale l'enregistrement de plusieurs albums et impose une clause d'exclusivité. Plus l'artiste n'est connu, meilleures seront les conditions. Sa rémunération repose sur des : Royalties : c'est la part des ventes qui revient à l'artiste et qui est versée par sa maison de disque conformément à un contrat signé préalablement. [...]
[...] Mais pour les professionnels, la radio qui est entrée en concurrence directe avec le gramophone est la principale responsable. C'est la première crise qui va être à l'origine d'une des plus importantes restructurations de l'Industrie du disque. Ainsi de nombreuses petites firmes sortent du marché. Les deux firmes dominantes de la période précédente, Victor et Columbia, sont rachetées par des acteurs de la radio tels que la Radio Corporation of America (R.C.A.) et la Columbia Broadcasting System (C.B.S.) en 1938. [...]
[...] Ces agrégateurs se chargent de tout. De la numérisation des titres au recouvrement des droits d'auteurs, ils assurent la promotion et la mise en place. Les artistes sont mieux rémunérés et touchent entre 50 et 70% de l'argent récolté lors de leurs ventes en ligne, ce qui est largement supérieur aux offres des majors traditionnelles. Mais pour une solution encore plus rentable il est également possible à l'artiste de créer son propre site de téléchargement et de vendre ses créations sans aucun intermédiaire. [...]
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