La problématique de l'identification numérique est au cœur d'enjeux industriels, de société et de souveraineté. Elle concerne les objets ou groupes d'objets physiques sous forme de stock ou de flux, les objets numériques, et enfin les entités vivantes, animales et humaines.
Les technologies RFID transforment en profondeur un équilibre informationnel des échanges internationaux fondé sur l'étiquetage et la gestion de biens matériels par un système de codes à barres, au profit d'une traçabilité généralisée et d'un contrôle permanent des flux de biens, des supports d'accès à des services et des déplacements des personnes. La maîtrise des systèmes d'information en réseau qui sous-tendent l'identification numérique devient, dès lors, un puissant enjeu de souveraineté dans un contexte de guerre économique.
Cette situation est de nature à conférer aux acteurs maîtrisant les premiers l'offre technologique et industrielle de l'identification numérique, notamment par les technologies RFID, un avantage compétitif considérable et durable du fait de leur accès dissymétrique au renseignement économique et commercial qui compte dans une économie ouverte, mondialisée.
Les technologies de marquage et de traçabilité ont connu ces dernières années une évolution considérable rendue possible par la conjonction de la dématérialisation des processus de suivi, de la baisse des coûts des supports et des capacités de traitement de l'information (étiquettes, lecteurs, réseaux de communication électronique, intelligence logicielle), et de la lecture sans contact par radio-identification.
La substitution des puces RFID (radio-frequency identification) aux codes à barres est amorcée dans les marchés de masse professionnels et grand public. Alliée aux options technologiques prises par des acheteurs influents, au rang desquels le département américain de la défense, elle laisse entrevoir une généralisation mondiale au service d'un commerce international en forte expansion.
Les standards technologiques et les architectures de systèmes d'information qui agrègent les données et produisent d'autant plus de services à valeur ajoutée que les marqueurs RFID progressent en capacité de mémoire, conduisent à une concentration importante de connaissances dans la main d'un nombre très réduit d'acteurs industriels, qui se trouvent être les mêmes que ceux choisis pour la gouvernance « technique » mondiale de l'Internet.
L'exigence de traçabilité sera certainement facilitée par les technologies de radio-identification, notamment en ce qui concerne les obligations légales nouvelles relatives à la sécurité alimentaire et sanitaire. Elle appuie également les efforts de lutte contre la contrefaçon et la fraude, et de gains de productivité dans l'ensemble de la chaîne logistique.
Il semble donc intéressant d'évaluer le potentiel de ce marché et notamment les opportunités pour le groupe IBM, un des leaders positionnés sur ce secteur qui semble être lucratif.
A travers ce mémoire, nous présenterons cette nouvelle technologie qu'est la RFID, puis nous analyserons l'étendu du marché actuel avant d'évaluer les opportunités qui s'offrent à IBM.
[...] VeriChip a développé une puce RFID destinée à être implantée sous le tissu adipeux, la seule à avoir reçu l'agrément de la FDA. Elle peut-être utilisée pour l'identification des patients dans les hôpitaux (une soixantaine d'établissements utilisent cette technologie), mais aussi pour authentifier les accès etc. Le Departement of Homeland Security teste des formulaires d'entrée et de sortie du territoire I-94 (formulaires pour les ressortissants dispensés de visa) équipés de marqueurs RFID depuis l'été 2005 et pour un an environ. [...]
[...] Sécurité des aéroports Ceci passe bien évidemment par les passeports intégrant la puce comme l'a amorcé le ministère américain de la Sécurité Intérieure (Department of Homeland) américain par son projet Pass (People Access Security Service), mis en place depuis 2005. Le ministère préconise une portée de 9 mètres contre 10 cm actuellement. La paranoïa d'une attaque terroriste sur le sol américain renforce ce projet, qui suscite malgré tout beaucoup de détracteurs, protestant contre la violation de vie privée. Il existe donc une réelle opportunité, car l'Union Européenne, est déjà en train de débattre sur la question d'adopter ce type de passeport en Europe. Des millions de passeports intégrant une puce RFID devraient donc être créés d'ici les prochaines années. [...]
[...] L'enjeu pour Sernam Fiabiliser le service rendu à ses clients en industrialisant la traçabilité des colis et en sécurisant mieux la chaîne logistique. La solution Mise en œuvre d'une solution RFID (Identification par Fréquences Radio) Les bénéfices En améliorant les processus d'enlèvement, d'acheminement et de livraison, Sernam rend plus efficace ses processus de production et démontre à ses clients que les colis sont suivis de façon rigoureuse. C'est la raison d'être du projet RFID. TOTAL Tous les nouveaux services de Total disponibles grâce à la solution proposée par BCS et EBO. [...]
[...] Les personnels ont été formés à cette technologie et les responsables des projets appliquent les meilleures pratiques mises au point sur les sites pilotes. Les efforts de HP pour la RFID se concentrent autour de cinq axes : Vision et innovation ; conduire le changement autour de standards mondiaux, de nouveaux produits et de solutions ; Utilisation de la RFID en interne pour en recueillir les avantages ; fournir des produits étiquetés RFID, comme des imprimantes et des cartouches d'encre, aux distributeurs ; assurer des services qui faciliteront la transformation des chaînes d'approvisionnement, en augmentant la vitesse et la visibilité. [...]
[...] La taille de la puce peut désormais être réduite à celle d'un point. L'antenne, souvent composée de cuivre, est déposée sur l'étiquette grâce à des ultrasons (systèmes de vibrations). La recherche sur la fabrication des puces se développe. Bien que la production en volume des puces en plastique ne soit pas prévue avant 5 ans, le chef de projet d'Infineon, Guenter Schmid, a déclaré que la société a développé une technologie totalement indépendante du substrat. Cela permettrait l'intégration de circuits électroniques en plastique dans un certain nombre de pellicules d'emballages actuellement disponibles sur le marché comme le matériau utilisé pour les emballages de chips de pommes de terre. [...]
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