En une dizaine d'années le téléphone portable est devenu un véritable phénomène de société.
Petit historique : le premier portable est né aux Etats Unis et servait de lien entre le commissariat de police et ses patrouilles dans les années 20. C'est longtemps après, en 1979, que le premier vrai service commercial de téléphonie mobile a été crée au Japon. Mais il n'a pas été pour autant le déclencheur de ce phénomène. En effet la première génération de portables connaissait de nombreux inconvénients : leur prix, le manque de réseau, leur poids (certains pouvaient peser plus de 2 kilos). Il a fallu attendre 1995 et la seconde génération de portables pour que le marché explose.
Cet incroyable succès commercial peut donc nous amener à nous interroger sur ce phénomène et sur ses conséquences, et donc sur les caractéristiques actuelles du marché de la téléphonie mobile dans le monde.
Pour cela nous allons commencer dans une première partie par la présentation du marché et des différents acteurs présents, puis nous étudierons le phénomène actuel de saturation de ce marché. Enfin dans une dernière partie nous analyserons les perspectives qui peuvent s'offrir aux différents acteurs sur le marché porteur qu'est l'Asie.
[...] On prévoit à l'horizon milliards d'abonnés dans le monde. Selon les prévisions, cette région Asie pacifique devrait contribuer pour moitié au nombre total des abonnés en 2010 : soit 1,3 milliard d'utilisateurs contre 843 millions en 2005. En effet, le marché intérieur chinois suit une croissance quasi exponentielle et gagne 4 à 5 millions de nouveaux abonnés tous les mois. La Chine représente le premier marché du mobile, depuis 1998. Parmi les 3 premiers opérateurs mondiaux (en termes d'abonnés) 2 d'entre eux sont chinois : il s'agit de China Mobile et de China Unicom. [...]
[...] Le groupe se différencie de la tendance actuelle en conservant des participations minoritaires. NTT DoCoMo, quant à lui, a choisi de se concentrer sur des services à forte valeur ajoutée, en restant focalisé sur le marché japonais et en exportant sa technologie iMode, via les accords d'exploitation de sa licence. Mais l'arrivée de la 3G, la concurrence de KDDI qui s'est positionnée sur ce segment de l'UMTS, et la saturation relative du marché intérieur, pourrait amener le premier opérateur japonais à chercher de nouveaux débouchés, notamment du côté des pays asiatiques émergents. [...]
[...] C'est longtemps après, en 1979, que le premier vrai service commercial de téléphonie mobile a été créé au Japon. Mais il n'a pas été pour autant le déclencheur de ce phénomène. En effet la première génération de portables connaissait de nombreux inconvénients : leur prix, le manque de réseau, leur poids (certains pouvaient peser plus de 2 kilos). Il a fallu attendre 1995 et la seconde génération de portables pour que le marché explose. Cet incroyable succès commercial peut donc nous amener à nous interroger sur ce phénomène et sur ses conséquences, et donc sur les caractéristiques actuelles du marché de la téléphonie mobile dans le monde. [...]
[...] Les prix proposés pour la location du réseau sont élevés et manquent de souplesse. Il existe de plus une période d'exclusivité longue (environ deux ans) pendant laquelle le MVNO ne peut louer d'autre réseau. Ces limitations empêchent donc pour l'instant un véritable développement des MVNO qui ne sont pas des concurrents importants pour les trois opérateurs français. La situation française est donc moins favorable que dans les pays à forte concurrence tels que la Norvège, les Pays-bas et le Danemark. [...]
[...] Exemple de marche saturé : la France Le marché de la téléphonie mobile semble avoir atteint sa maturité et si rien n'est fait, il pourrait entrer dans sa phase de déclin. Cette tendance s'observe notamment sur l'année 2004 qui constitue une année charnière : en effet, en 2004, le parc total de clients n'a augmenté que de sur le deuxième trimestre, selon les chiffres de l'Observatoire des Mobiles publiés par l'Autorité de régulation des télécoms (ART). Au 30 juin 2004, les services de téléphonie mobile comptent 42,2 millions de clients, soit un taux de pénétration de en évolution de 0,5 point par rapport au premier trimestre. [...]
Référence bibliographique
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