Politique de l'entreprise, langage, discours stratégiques, communiquer, culture, appartenance, appartenance au groupe, taylorisme, toyotisme
« Le langage et le discours stratégiques » est un sujet très vaste qui peut être analysé de diverses manières. Nous avons choisi de diviser notre travail en trois parties bien distinctes.
Dans la première, nous introduirons le sujet en abordant la fonction sociale du langage. Nous définirons le rôle du discours et du langage dans le management stratégique et dans l'entreprise. Nous tenterons ensuite de mesurer l'importance de la culture dans la communication, nous verrons que les être humains n'ont pas les mêmes valeurs, les mêmes réactions en fonction de leur culture ou du groupe auquel ils appartiennent. Finalement nous aborderons un sujet de plus en plus discuté dans les entreprises actuelles : la question de l'environnement durable.
La deuxième partie traitera de l'évolution des formes de discours au fil du temps. Nous analyserons les transformations qu'a connu le discours dans les entreprises depuis les années vingt jusqu'à nos jours.
Dans la troisième et dernière partie nous nous placerons dans un contexte précis qui est celui de l'entreprise. Nous tenterons de percevoir les difficultés de communication et les divers biais que peuvent rencontrer les dirigeants et employés dans leur démarche d'échange d'information. Cette partie sera principalement basée sur la théorie de John Hendry, qui divise le langage en trois parties : voulu, réel et perçu.
Nous avons constaté que le langage et le discours sont devenus des outils de management qui ont pris une importance croissante dans l'activité des dirigeants et dans la société. Les discours sont utilisés par les entreprises dans différents contextes très variés, aussi bien à l'interne qu'à l'externe Ils sont des instruments d'action, qui permettent d'exprimer et de communiquer les points stratégiques sans lesquels une entreprise ne pourrait survivre. Il est primordial de stimuler l'organisation, de construire une culture, d'assurer le pouvoir et de faire adhérer aux décisions pour donner une légitimité aux actions et pour motiver ou soutenir les employés lors de périodes difficiles.
Nous tenterons donc, dans ce travail d'analyser ce thème sous divers points de vues. Du point de vue général, puis historique pour finalement nous focaliser sur l'entreprise.
[...] Le premier axe regroupe la communication publicitaire qui inclut Internet, l'intranet, la presse, l'affichage, la télévision et la radio. Le second correspond à la publicité institutionnelle, c'est-à-dire le sponsoring, et à la promotion sur le lieu de vente. Le troisième axe représente la communication institutionnelle dans laquelle nous pouvons citer les relations de presse ainsi que les relations publiques. Ces dernières sont orientées vers différentes cibles et constituent un moyen pour faire connaître et comprendre l'action d'une entreprise auprès des différents acteurs. [...]
[...] Il est important de trouver la bonne occasion pour inviter la presse. On ne saurait déranger les journalistes pour rien. Ainsi lorsque nous aimerions faire parler d'un projet par exemple la construction d'une école il serait judicieux de mettre les personnes directement concernées par la mise en œuvre du projet (architecte) en contact avec les journalistes. En résumé quand l'occasion se présente, la bonne formule consiste à inviter les médias à un évènement particulier et ne pas oublier d'ajouter à cela une documentation précise qui viendra en complément de cette information. [...]
[...] Cependant, le concept de stratégie est relativement récent. Bracker écrit en 1980 : The first modern writers to relate the concept of strategy to business were von Neumann and Morgenstern (1947) with there theory of games. Les entreprises depuis les années 1920 jusqu'à environ 1939, utilisaient déjà des stratégies et discours pour annoncer la direction générale, à moyen et long terme, qu'ils allaient prendre. Cependant, ils n'étaient pas réellement conscients de l'utilisation de ces théories qui n'étaient encore que trop peu développées. [...]
[...] A partir de là, l'intérêt pour la dimension discursive dans le changement stratégique s´est développé de plus en plus. Il est intéressant de relever que l'étude de Pfeffer souligne que pour susciter l'adhésion des partenaires externes et internes (actionnaires, employés, journalistes, académiciens, etc.) à une nouvelle stratégie ou un changement organisationnel, le message doit démontrer d'une part la nécessité de faire le changement, de même que la capacité à le mettre en ouvre. Un exemple démontrant la valeur symbolique d'un discours est celui lié au redressement de Chrysler sous la direction de Lee Iaccoca. [...]
[...] Une fois les perspectives technologiques et managériales reliées, nous pourrons bâtir des stratégies pertinentes sur le plan technique, et présentant une valeur commerciale. Cependant, le problème se situe à deux niveaux : Un nombre important de gestionnaires ne comprend pas ce que disent les professionnels de la technologie. Et ces derniers, de leur côté, n'arrivent pas à expliquer aux dirigeants ce qu'ils font. Ces deux groupes s'expriment dans un langage différent, ce qui peut gravement nuire à l'efficacité de la stratégie. Par conséquent, les conversations qu'ils peuvent avoir sont limitées et pauvres en enseignements. [...]
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